/image%2F1844442%2F20220809%2Fob_0bb242_aaf-amazon-prepa-colis.jpg)
Nouvelles difficultés de décryptage. Sous diverses latitudes, les ventes en ligne marquent désormais clairement le pas. Simple conséquence d'une sortie de l'époque de la pandémie, ou mouvement plus profond...?
/image%2F1844442%2F20220809%2Fob_5d85c9_00-abase-micrologodvsm.jpg)
- DVSM, 9 août 2022. Au-delà des analyses faciles, une véritable interrogation apparaît, avec un tassement constaté dans de nombreux pays occidentaux des performances des enseignes du web. Selon un premier regard, le diagnostic pourrait s'avérer limpide. Pendant l'épidémie, et alors que le commerce physique s'est trouvé très handicapé, de nombreux clients de sont retournés vers les approvisionnements en ligne. Avec un surcroît d'amplification dans les segments du l'électronique et du numérique, les équipements ayant nécessité des remises à niveau, pour les ménages comme pour les entreprises. Logique. Alors que les masques sont tombés et que les confinements ont été supprimés, un retour au physique se devait d'être observé. Mais parallèlement, de nouveaux facteurs viennent perturber les analyses. Avec au premier chef les conséquences du conflit ukrainien, les augmentations vertigineuses de produits essentiels (carburants...) et inflation surgissant sans qu'il soit possible de déterminer jusqu'à quel niveau elle se propagera, et jusqu'à quand. Parallèlement, se manifestent aussi des signes davantage liés à des effets de saturation (téléviseurs, smartphones...) dont les ventes chutent aussi bien en physique qu'en "on line". Revient alors au premier plan la question fondamentale, celle qui concerne les capacités au développement de la vente à distance, un créneau de distribution qui ne supplantera naturellement pas tous les autres, pas plus que l'hypermarché, que certains voyaient dévorer tout le commerce il y a quelques décennies, et qui est finalement arrivé à son niveau "de croisière". En outre, la consommation, qui se heurte au vieillissement de populations devenues moins vigoureuses en termes de besoins et de motivations, ajoute son grain de sel (ou de sable) dans le jeu du commerce en général. Commerce qui, dans son volet physique et sous peine de souffrir sévèrement, va devoir, au-delà d'une offre simplistement portée par la compétitivité, reconstruire un savoir-faire en stimulation de ces moteurs des ventes que sont les envies et les motivations, sujets sur lesquels le e-commerce est peu efficace.
/image%2F1844442%2F20220328%2Fob_acb794_0-zz-aller-vers-infos.jpg)
/image%2F1844442%2F20220328%2Fob_a63970_0-etre-averti03.jpg)
/image%2F1844442%2F20220328%2Fob_342bec_00aa-vers-it-nouveau.jpg)