LEICA : Les anniversaires ont du bon. Sûr, célébrer le passé dope le présent et éveille le futur....

Cent ans, un siècle... A tout moment, un siècle pile nous sépare d'un moment fort, fait anodin, naissance, disparition, apparition. Ça se fête...! Pour un industriel, il ne faut jamais laisser passer une occasion de propager la nouvelle. Pas que pour le gâteau, même si...

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- DVSM, 21 juillet 2025. Parler "Leica" au quidam qui vient de s'offrir le dernier smartphone, c'est comme parler d'un tournedos Rossini à un prisonnier du trio "pizza, kebab, burger"...! Le 3 juillet dernier, à Wetzlar*, ils étaient au moins 800, personnalités du monde de la photo, distributeurs de toutes les régions du monde et autres VIP à être venus partager un immense et délicieux gâteau. Souffle puissant nécessaire, 100 bougies ne cessent pas de scintiller sous l'effet d'une simple petite brise. Raison de cette effervescence festive, il y a pile 100 ans, était lancé le Leica-1.

Enfin, cent ans et un peu plus, puisque ce monument de la longue aventure de la capture d'images avait fait ses premiers pas publiquement lors de la Foire de Printemps de Leipzig en1925, après un début de vie en 1924, pour le format 35.mm, ce lui qui règne sur les capteurs de la génération dite "plein format" des plus modernes et prestigieux APN "sans miroir". À tout domaine, ne faut-il pas ses légendes, et si possible, des légendes encore vivantes.? Pour les passionnés, les mordus, Leica est un peu à la photographie ce qu'est Morgan à l'automobile. Un véhicule ayant vu le jour dans les années 1930, usant de structures intimes en bois, et qui vit toujours, avec encore un peu -oui, "peu"- de bois dans la version d'aujourd'hui que vous pourriez commander, si vous acceptez le long -pas qu'un peu- délai de livraison. Pas question ici de raconter l'histoire de la famille Leica, d'autant qu'il faudrait remonter aux origines des origines, en 1849. Le centenaire évoqué ici se fête qui plus est avec un étrange mais passionnant constat, qui en rappelle d'autres que l'on observe dans certains domaines techniques. Des techniques cataloguées "d'hier" et qui ne veulent pas mourir, comme par exemple ce disque vinyle analogique, une affaire qui tourne. L'argentique n'est donc pas disposé à totalement s'éteindre, et connaît même la concrétisation d'une génération d'adeptes, sorte de renaissance, justifiant pour l'industriel d'outre Rhin, avant tout spécialiste de l'optique, d'aller jusqu'à lancer sa propre émulsion (film). Naturellement, sous le logo Leica, ce qui est produit de nos jours s'inscrit au plus haut niveau du couple technique+performances. Et il sert, outre les besoins teintés d'amour des professionnels et des aficionados, toute la hiérarchie de la prise de vue, APN, smartphones, caméras sport. Les cent bougies de Wetzlar projettent une lumière allant bien au-delà du seul périmètre se sa réalité rien qu'à lui. Viser les sommets reste le meilleur moyen de réussi à s'élever.

* Certains lecteurs assidus de "Vente" (devenu "DVSM" en 2000) ont peut-être en mémoire l'excursion jusqu'à Wetzlar, ville riche en industries de pointe, à laquelle nous les avions conviés (par le texte et les photos) pour assister, en 1997, à la cession de l'équipementier Philips Car Systems à VDO, autre équipementier du groupe Mannesmann. Étape d'une autre révolution technique d'ampleur, le GPS (Global Positioning System), une fonction qui a fait son irruption dans l'univers de la photographie, permettant au photographe, sur bon nombre d'appareils, de savoir où il a réalisé une prise de vue.

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