/image%2F1844442%2F20250614%2Fob_10aedc_aaf-dist-rayon-cartouches-remplissage.jpg)
Quoi qu'il en goutte...! Depuis que le jet d'encre a fait irruption dans la périphérie micro, versant impression, et surtout proche photo, l'encre, qui prend des airs de liquide précieux, est affichée à des tarifs aux effets négatifs désastreux.
-
---DVSM---
-
- DVSM, 14 juin 2025. Voilà un exemple "vicieusement pur" des conséquences parfois issues de ces marchés dits "bifaces". Les lames de rasoir, le café, et bien d'autres produits sont entrés dans cette mécanique commerciale qui tend à rendre captif tout client utilisateur. Au premier regard, les enseignes devraient en être de solides adeptes, le consommable étant l'un des plus efficaces générateurs de trafic. Et d'ailleurs, cette réalité est confirmée dans de nombreux rayons. Hélas, si ce consommable s'avère presque honteusement trop cher, cet utilisateur baisse les bras, ou cherche d'autres pistes. Alors que le "on-line" a déjà largement métamorphosé le commerce de détail, la cartouche est le parfait exemple d'un de ces incitateurs à aller voir ailleurs. Ennui, la cartouche est investie de plusieurs missions aux attentes antagonistes. Si l'on attendrait d'elle des rendus les plus beaux possible pour l'impression de photographies chaudes au cœur et en couleurs, le minimum reste suffisant pour toute impression de caractère administratif. Et les effets détournant le chaland se font la courte échelle. Pour les photos, à quoi bon acheter des papiers de grande qualité, des brillants éblouissants, du grammage qui a "de la main", quand on songe au coût de l'encre que l'on va expédier en micro-bulles avec le souci de restituer le plus délicat des pixels...? Et le grand format, ce A3 toujours si peu présent, au rayon imprimantes (qui ne parvient pas à jouer les deux registres, administratif et photographique), à des dépenses plutôt consacrées à un Chanel n°5, comment s'engager sur des litres de nuances qui, de ce fait, ne sont plus du tout "à l'œil". La demande, plus ou moins estompée dans la monotonie des habitudes, a bien généré des initiatives, comme cette station que les responsables de point de vente connaissent. Un fournisseur en ligne, agissant de coin en coin, a bien saisi une bonne martingale. Face à cela, fiers (je n'aurais pas osé pas écrire "imbécilement" fiers) de cette situation, les industriels de l'impression campent sur cette stratégie qui, après avoir plutôt choqué, jadis, a vu les humeurs s'émousser. N'y a-t-il pas dans ce mauvais choix, de quoi pénaliser bien au-delà de cette simple ritournelle des cartouches que l'on remplace...? Non seulement les envies d'imprimer sont contraintes, mais au-delà, de s'équiper au mieux pour capturer des images à punaiser aux mur, à intégrer à des albums... L'égoïsme stratégique peut-il excuser les courtes vues, quand par ailleurs, les marchés vacillent et le moins cher semble ne plus être que l'ultime argument dont on croit savoir se servir...?
/image%2F1844442%2F20241119%2Fob_6711e3_aaf-abase-0-annonces.jpg)
- Réagir, proposer des commentaires à publier : dvsm.redaction@orange.fr