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Que vaut le téléspectateur...? Rien, voire encore moins, comme semble le démontrer, après l'aventure C8, le cas "Plaza". N'est-il pas temps de ré-écouter Georges Brassens et sa chanson pour l'Auvergnat...?
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- DVSM, 23 février 2025. Pas de chance pour Stéphane Plaza. Son éviction plus qu'expéditive des écrans du groupe M6 tombe pile au mauvais au moment, celle de C8, visiblement davantage médiatiquement et politiquement sensible. Il y a pourtant dans cette histoire une attitude du groupe M6 pour le moins insupportable. D'abord, dans une sanction purement privée faisant suite à une condamnation par la justice qui, dans un État dit de droit, devrait suffire. Ce d'autant plus qu'il devrait y avoir appel, ce qui placerait immédiatement l'animateur dans une situation de "présumé innocent" légalement incontournable. Même sans cette éventualité, la condamnation en justice initiale est assortie du sursis. Pas celle de l'écran...! Quelle grandeur d'âme..! Pire, le groupe de télévision a une bien piètre reconnaissance pour un animateur qui a, depuis des décennies, participé aux belles audiences. Ce lâché un peu "vieille chaussette", sans ménagement, conduit à s'interroger sur la mentalité des dirigeants, et d'ailleurs des confrères de l'animateur, qui ne se bousculent pas au portillon de la solidarité. Qu'ils se rassurent, le même sort leur sera réservé, si par malheur, à tort ou à raison, une mésaventure plus ou moins établie les assaille soudain. Ils devront frapper ailleurs pour espérer un traitement moins aigre doux.
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Toutefois, cerise sur ce gâteau, sont aussi condamnés les téléspectateurs qui aujourd'hui encore regarderaient volontiers les "Recherche Appartement ou Maison" ou "Maison à vendre", des fidèles que l'on prive de ce qu'ils auraient sans doute aimé regarder encore. Le groupe M6, jadis très inventif, est lamentablement tombé dans ce travers qui consiste à lyncher ceux auxquels on aurait finalement accordé jadis un pardon circonstanciel. Alors que parallèlement, s'est depuis longtemps développé le "sentiment" que condamner des actions réellement criminelles répétitives est beaucoup moins dans l'air du temps... Des installations automatiques très minimalistes qui, cours Pierre 1er à Paris, quand naissait M6, permettaient à de nobles aventuriers du petit écran de faire démonstration de leur talent, jusqu'à cette pitoyable dégringolade dans les basses couches de l'intolérance surpassant la justice et de la mise hors jeu sociale hautement médiatisée, quelle dégringolade...! Cette chanson n'est décidément pas la vôtre...
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