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Courageux, téméraire, ne rien lâcher...? La situation de l'automobile n'est pas sans poser de sérieux problèmes aux organisateurs de salons. Et pourtant, leur insistance mérite d'être saluée.

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- DVSM, 16 janvier 2025. À quoi servent les salons...? À faire vivre les organisateurs de salons... Cette plaisanterie connue et un peu lourde n'est pourtant pas fausse. Elle peut d'ailleurs être facilement stupidement dupliquée à d'autres métiers. Les fuites d'eau ne servent-elles pas de moyen d'existence aux plombiers...? En filigrane, ça coule de source, il y a bien à chaque salon une utilité. Et s'ils cherchent à préserver un peu de leur gagne-pain, les organismes et les entreprises qui gèrent les rendez-vous dont il est question ici, ils ne peuvent le faire qu'en optimisant les fondements de cette utilité. Il y a en effet une distance entre la facette seulement attractive d'un salon, genre de destination vers une "chose à voir", comme un musée ou une exposition de photographie, et la nécessité pour un industriel d'en financer une participation. En 1958, clou de l'exposition universelle de la capitale belge -quand ce concept avait encore ses raisons d'être- l'Atomium symbolisait les années qui s'ouvraient à des innovations techniques s'apprêtant à changer le monde. Tout le monde connaît la suite. Il y a quelques années seulement, cette suite a pris l'allure d'un parcours largement accompli. Donc peu porteur pour les marchés, surtout dominés par une compétition devenue mondiale. D'où une réflexion dans les états majors des groupes industriels, dont certains ont renoncé à des dépenses jugées excessives. Ils en reviennent un peu, sans doute davantage convaincus désormais que le public a toujours, voire plus que jamais, besoin d'explications à props d'une automobile soumise à des métamorphoses qui n'ont pas l'aval de tout le monde. À Bruxelles, alors que l'Atomium est devenu un monument témoin d'un passé qui s'estompe, les organisateurs ont misé sur un salon un peu plus réduit en taille, avec une prévision de fréquentation de l'ordre de 300.000 visiteurs, environ 200.000 de moins que lors des ultimes éditions avant une trêve sou fond de Covid... et d'incertitudes. En revanche, ils n'ont pas, à la différence d'autres organisateurs, renoncé à un "must" pour le public, la durée, nécessaire pour s'organiser afin de venir visiter. Le salon intègre deux week-ends, "s'étalant" du 11 au 19 janvier. Pour exister, il faut s'exposer...

- DVSM, en savoir plus...

  

Tag(s) : #- Expos et salons, #- Autour de l'auto, #- A LA UNE
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