URGENT ! : propriétaire de puits de pétrole cherche désespérément clients... pour bientôt.

​Sous l'influence de courants multiples, le pétrole file un mauvais coton. Que faire d'ici peu de tant de réserves inutilisées ? Courrier fraîchement reçu...

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- DVSM, 6 novembre 2022. Cher blog, je t'adresse ce courrier. Ne pas rire, ne pas se moquer, c'est un vrai cri d'alarme. Je sens venir le spectre de la ruine. Jamais je ne pourrai vivre de ces immenses réserves que les nombreux puits que je possède vont garder intactes à tout jamais. Jugez plutôt. Pour l'automobile et les poids lourds, c'est cuit. Les autorités d'un peu partout ont décidé. Fini les moteurs thermiques. Plus de super, plus de sans plomb, plus de gazole, si certains respirent, d'autres ne manquent pas de souffle. D'autant que les petits dérivés peu taxés, comme le GPL, (ou "Gaz de Pétrole Liquéfié", et non, comme l'affirment certains par méconnaissance "Gaz de Pet trop Liquéfié) seront tôt ou tard dans la même moulinette. A l'aéroport, on se prépare à des départs sous tension, électrique bien sûr, même les jours calmes. En revanche, pour les chemins de fer, il y a déjà longtemps que la messe fut dite. A toute vapeur, les réseaux se sont électrifiés. La voie n'était déjà plus la bonne pour l'or noir. A la maison, les perspectives ne sont pas moins pessimistes. Côté chauffage, le futur se rafraichit. Outre que le "19 degrés" va devenir le "19 de force", les renouvelables, d'origine solaire ou bourrasqueuse, deviennent incontournables. On voit bien dans quel sens souffle le vent. Mais ce n'est pas tout. Très remontés contre leur utilisation, les écolos chassent aussi les matières plastiques comme d'autres les frelons asiatiques. A éliminer. Tant pis si elles avaient pourtant permis des progrès considérables, tout en limitant grandement les consommations énergétiques de traitement imposées par le verre et les métaux. "L'autre" grand dérivé essentiel de l'or noir, ce plastique qui dès les années 50 n'a fait qu'exploser, et bien sûr toute son industrie, risquent de broyer du noir, mais ce n'est pas de l'or. D'autant que pour les cosmétiques, les instances de l'univers santé apportent leur contribution à cette extinction des flammes de déricks, en évoquant les précautions particulières, enfin, particules, hier, aujourd'hui et demain. (Comme celles du métro, électrique...?). Je sais, je ne suis pas seul à trouver tout ça très bidon. Denis-Victor SIMON-MAURICE 

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