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De l’espace à l’automobile, tout ne tourne plus aussi bien pour l’enfant terrible de la techno du nouveau siècle. Turbulences passagères ou vrai trou d'air en vue...?
- DVSM, 6 décembre 2021. Mais que se passe-t-il dans l’univers des activités pionnières de celui qui, peut-on le croire, veut mettre la planète à l’heure d’un futur frisant la science fiction…? Inutile de chercher bien loin. Ce qui ne suivrait pas la nécessaire cadence n’est autre que l’intendance. Même dans la high-tech, chaque centime compte... ou manque. Certes, les fusées reviennent docilement sur terre sitôt leur mission remplie, auraient-elles ramené des astronautes d’une station spatiale. Les automobiles Tesla se vendent bien. On en voit sur toutes les routes, connectées à toutes les bornes. Oui mais… Il n'y a pas si longtemps, ce révolutionnaire du verbe "oser" s'est livré à une petite "manipe" qui n'a pas trop plus dans les milieux boursiers. Passons. Mais voilà que l'on apprend, comme le relatait tout récemment l'excellent site TéléSatellite Numérique, que le boss vient de pousser un sacré coup de gueule à l'égard de ses troupes. Dans SpaceX, comme dans toute bonne maison, l'équilibre financier dépend de ce que l'on est en mesure de facturer. Quand on met des satellites sur orbite, ce qui se facture est le lancement, lequel n'est possible que lorsqu'une fusée est prête à partir. Et il semblerait que, faute d'une application suffisante des troupes au turbin, les fusées se font attendre, car elles ne reçoivent pas à cadence suffisante les moteurs sans lesquelles elles sont réduites au rôle de belles perspectives. D'où l'avertissement du chef "vous vous bougez les propulseurs, ou SpaceX va droit à la faillite...!". C'est clair, ça barde...!
Heureusement, il y a les automobiles. Sauf que côté Tesla, Musk ou pas, les pénuries se font sentir. De même que certaines réticences. Sa mega-usine qui doit être édifiée outre-Rhin fait du sur-place dans les plans. Elle voit des financements clés s’évaporer et des autorisations rester dans les starting-blocks. Tic-tac tic-tac, le temps passe... Entre nous, au pays de Audi, BMW, Mercedes, et VW, faut-il totalement s'étonner...? Ne devait-on pas s’attendre à ce que, dissimulés derrière des bras ouverts, rien ne soit fait pour accueillir au plus vite une firme originaire de cette terre de l’oncle Tom où est né un certain diesel-gate...? Affirmer que les obstacles seraient voulus est audacieux. Affirmer qu'ils n'ont aucun risque de l'être est naïf. Or, l'étape est primordiale pour Tesla, conformément à ce que, bien modestement, DVSM évoquait il y a déjà quelques saisons. Seul dans l'univers haut de gamme de l'électrique, le pionnier américain ne pouvait être que roi de son domaine. A présent, pas un constructeur au monde n'a oublié de glisser dans son offre des modèles électriques, de bas, milieu et haut de gamme, sans pour autant avoir renoncé à ses produits plus classiques, tournant au gazole ou au super... La physionomie de la concurrence a changé. Plus que Tesla, c'est l'industrie chinoise qui génère des frissons. On ne les attend pas, on les redoute. Quelques mois ou saisons de retard pris dans un projet industriel ne sont pas du domaine de l'anecdote... Nervosités en vue...
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