PETROLE, en un an pile, le cours du brut a... très exactement doublé ! La faute à qui...?

Il existe deux manières de faire le plein. L'une est très lente pour ne pas aller loin, l'autre est parfaite mais hors de prix. Cela ne mérite-t-il pas un instant de méditation...? 

- DVSM, 10 novembre 2021. C'est un bel automne. Le long des routes, les arbres prennent doucement leur nuances ocrées. L'heure d'hiver a planté droit dans les yeux de ceux qui roulent vers l'ouest le soleil et son insoutenable éblouissement. L'automobiliste, un peu aveuglé, vit cela ssez mal. Son auto est dans une phase, elle aussi, transitoire. Un peu comme la nature, sortant d'une période heureuse, et fonçant sans trop bien y voir vers un destin étrange. Certains s'accrochent à elle, conscients des services qu'elle rend, d'autres veulent sa mort, plus par hargne destructrice que pour des raisons "cliniquement" prouvées. Le contraste est dans le décor. Les arbres qui jaunissent, sous leur apparence charmeuse, annoncent un futur proche rude, une nature morte de froid. Les évocations de ressources vertes alors que les énergies classiques sont toujours disponibles font naviguer l'auto vers une désintégration non seulement catastrophique pour ceux qui s'en servent et en ont besoin, mais aussi pour des pans majeurs de l'économie, directement pour l'industrie (constructeurs, sous-traitants, services) et indirectement pour la vie de tous. 

En embuscade derrière cette sorte de marche arrière à très hauts risques pour tous, faut-il parler de complot...? Ou plutôt de comportements qui frisent la démence inconsciente des peuples et de ceux qui les dirigent...? Le 10 novembre 2020, le brut valait 42 dollars le baril. Aujourd'hui, 10 novembre 2021, il tournicote autour de 84 dollars. "Fois deux", comme le disent ces adeptes d'expressions devenues familières et pourtant d'une horrible façon de parler en français, autre fléau, hélas. Qu'est-ce qui a changé entre ce qui définissait cette valeur il y a un an (valeur qui, selon certains spécialistes, était déjà très élevée en 2020, alors que l'énergie consommée était dans un sévère repli sous l'effet de la pandémie) et ce qui l'impose aujourd'hui...? La reprise, expliquent des experts n'ayant visiblement qu'une panoplie d'explication fort limitée. Conscients de l'exagération, d'autres évoquent la "perspective" d'une reprise. D'autant que de nombreux secteurs restent bien en deçà de leur niveau d'activité d'avant Covid, et que l'onde des pénuries limite les propensions au redémarrage des activités, et que, tenace, le coronavirus n'a pas dit son dernier mot.

Voir du pervers partout est une erreur, n'en voir nulle part l'est tout autant. Les causes de ce renchérissement qui en entraîne beaucoup d'autres ne sont pas forcément totalement d'origines innocentes. Depuis 2 à 3 décennies, les cours du brut sont au moins partiellement (parfois un peu moins, parfois beaucoup plus) liés à ce qui se désigne poliment par "turbulences géopolitiques), classées ici d'une manière répétitive dans la rubrique "escroqueries spéculatives". Un mouvement que d'autres se gardent bien de tenter de contenir. A qui profite etc. ...!

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