PANDEMIE : nouvelles incertitudes surgissent pour le commerce et les événements.

Frayeur justifiée. Quel que soit le niveau des risques, redoutés ou réels, la haute médiatisation d'une cinquième vague épidémique a jeté un froid à l'heure où les activités auraient dû être les plus sereines possible. 

- DVSM, 18 novembre 2021. Sans détour, il est légitime d'affirmer que le monde scientifique patauge. D'où des approches et des stratégies qui, depuis des mois, s'orientent comme la plus grinçante des girouettes, au gré de chaque bourrasque. Au-delà de la situation spécifique à la France, force est de constater que le virus, sous ses différentes formes variantes, se rit des efforts des spécialistes pour enrayer sa propagation. Il y a un an, la perspective de vaccins arrivant enfin (et déjà...), une forme d'immunité collective à la clé permettant d'oublier le cauchemar semblait à portée de main. Hélas, voici un vaccin bien singulier, puisqu'il n'évite ni la contagion, ni la maladie. Tout juste permet-il d'éviter un nombre significatif de formes graves, ce qui est déjà beaucoup. Mais encore heureux qu'il ait au moins cette propriété. Alors que dans seulement 5 semaines, Noël sera de retour, la prolifération du variant Delta dans de nombreux pays remet en selle les plus redoutables interrogations. Alors que déjà, de nombreux établissements commerciaux ont succombés dans les tourments des vagues précédentes, combien sont ceux qui, après avoir franchi, souvent au prix de dommages non encore réparés, pourraient passer sans encombre une nouvelle période de fin d'année perturbée par le coronavirus...? Si sur notre territoire, il n'est "pour le moment" (formule prudente des membres du gouvernement) question ni de confinement ni de couvre-feu, les mesures de ce genre se multiplient dans de nombreux pays voisins et lointains. Au Japon et en Corée du sud, par exemple, les autorités sont sur le pied de guerre, prêtes à amplifier les stratégies déjà en œuvre face à ces contaminations incontrôlées.

Dans ce panorama, le va-et-vient médiatique pèse lourd, aux côtés d'une dangerosité dont plus personne ne sait de quelle ampleur elle relève. Croire au pire est encore pire que le pire. Même si les agressions virales et leurs conséquences restaient modérées, les jours récents risquent d'avoir d'ores et déjà assez perturbé les esprits pour dissuader des chalands de trop s'aventurer dans des lieux de commerce, ou des organisateurs d'événements de ne pas battre en retraite avec prudence.

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