EPIDEMIE, quelques jours auront suffi pour qu'une nouvelle angoisse remplace l'espoir...

COVID-PARADE, l'adversaire a pris de nouvelles positions et renforce son offensive. Le spectre des blocages négatifs pour l'économie est de retour. Déjà ! Avec une farandole d'incertitudes de surcroît.

- DVSM, 7 juillet 2021. Qui aurait osé annoncer une pareille situation ne serait-ce qu'au moment où l'Hexagone s'interrogeait à propos d'une abstention record aux récentes élections...? Pourtant, des indices concordants, comme cela se dit dans les affaires judiciaires, étaient perceptibles depuis quelques temps. D'ailleurs, aux dernières heures de juin, et sous quelques doigts pointés envers un blog estimé pessimiste à l'excès, DVSM dressait un tableau teinté de doute (C'est à relire ici). Depuis, les nouvelles se multiplient et des annonces de dispositifs sont sans plus attendre dans les tuyaux. Avec en toile de fond des avis plus divergents que jamais. En résumé, il semble préconisé de ne pas exagérer les craintes envers les nouveaux variants, tout en ne dissimulant nullement l'impératif de les éviter à tout prix. Dans ce brouhaha, le rôle des vaccins devient incertain. Confirmé, oui mais... Leur présumée très grande efficacité n'empêcherait ni de contracter la maladie, ni de la transmettre par contagion. Un mélange qui n'a rien d'onctueux, d'où il ressort que des restrictions vont par conséquent être imposées à très court terme, frappant des établissements qui n'ont même pas eu le temps de seulement commencer à éponger les dégâts des précédents confinements. 

Pour l'heure, les rechutes épidémiques d'observent sur de nombreux territoires. La Catalogne provoque le frisson, face à des cas nombreux et des mesures immédiates et vigoureuses. Dans la foulée, d'autres pays européens constatent aussi des remontées de contamination, alors qu'au-delà du continent, de véritables explosions impressionnent. En Asie, le tableau est également préoccupant. En Corée du Sud, les officiels ne prennent même plus de gants pour qualifier ce qui se constate d'amorce d'une 4ème vague.

En filigrane de cette situation, c'est le brouillard. Depuis quelques mois déjà, le recul de l'épidémie était constaté en France, bien avant qu'un nombre significatif et suffisant de personnes aient été vaccinées. D'ailleurs, le rôle du vaccin reste à préciser. Il y a un an, un repli  identique du nombre de cas avait été observé, alors que pas une seule vaccination n'avait encore été pratiquée. On aimerait, dans ce flou absolu, qu'au moins un de ces experts si assidus et affirmatifs sur les plateau TV, démontre la part, clairement établie à partir de données réelles et incontestables, entre les trois types d'agents ayant provoqué le récent repli. Est-il dû à la vaccination, aux confinements, ou aux variations climatiques de saison...?  Il est probable que personne ne sait établir ce rapport. Ajoutons que si la vaccination est efficace pour les formes graves de la maladie, le retard initial de 2 mois dans son programme national, qui n'a pas été rattrapé (les objectifs "atteints" ne correspondant qu'à une reventilation des programmes en fonction de la disponibilité réelle des fameuses doses), pourrait s'avérer cruel. En effet, en tenant compte des délais de prises de rendez-vous pour une première injection, puis le délai incompressible entre le premier et la seconde dose, et les deux semaines pour une efficacité enfin optimale, on constate qu'une proportion significative de la population correctement protégée ne pourra être atteinte qu'à l'heure de la rentrée.  

C'est donc face à ces incertitudes et en fonction de ces périodes incompressibles que la riposte se prépare. Il devient impossible désormais d'envisager une saison estivale totalement sereine sur le plan économique. Nous avions tous failli vivre un bel été...! 

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