ELON MUSK, comment aller doucement vers ce qui sera un jour l'homme connecté...

La puce à l'oreille, c'est dépassé. L'enfant terrible de la techno ne lâche pas son objectif de mettre à chacun une ou même des puces dans la tête.

- DVSM, 3 septembre 2020. Et pour ce faire, -serait-ce par analogie avec l'image qu'il se forge peut-être jour après jour ?-, il commence par la tête de cochon. Un brave animal a en effet été le premier à se voir greffer un petit composant genre microprocesseur dans ce qu'un certain Bobby, en pointe sur le vocabulaire, baptisait les boyaux de la tête. Comme toujours quand des initiatives visant à perfectionner la machine humaine sont tentées, les explications les plus nobles sont avancées. A ce petit jeu, Elon, avec sa structure Neuralink, ne se prend pas pour un pionnier, argumentant très classiquement sur le noble et prometteur combat envers des pathologies cérébrales. Mais comment échapper à des fantasmes qui ne sont peut-être plus que de simples visions loufoques d'un futur plus ou moins proche ? Lire dans les pensées, se télécharger des connaissances, une langue écrite et parlée couramment, les trois derniers bilans d'une SA à reprendre... La science-fiction pourrait en prendre un sacré coup. En roman, film ou BD, les auteurs vont devoir se renouveler. Est-il de bonne circonstance que de sourire face à cette première, qui d'ailleurs à de bonnes chances d'être réussie... (Elon Musk n'a pas esuyé d'échec dans ses tentatives passées). Ne serait-il pas davantage le bon moment pour se prendre la tête ? La vraie suite de cette histoire reste la suivante. Ce pionnier ira-t-il jusqu'à se faire implanter à lui-même un équivalent (ou mieux) de ce qu'un brave cochon s'est vu mettre dans le crâne…? C'est LA question, qu'il se le mette bien dans la tête…!