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Les débordements dans de nombreux commentaires ne sont pas loin d'être "bidons". L'or noir reste une denrée onéreuse, solidement taxée sur certains territoires, et soutenue par tous moyens et gesticulations visant à maintenir un sentiment de possible pénurie.

 

---DVSM---

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- DVSM, 28 avril 2025. Toutes les bonnes humeurs ne sont pas contagieuses. Même si l'ambiance du moment tend à le laisser croire. Après quelques "opés" pour générer du trafic (de clientèle) vers des centres commerciaux où parfois, le clair se mélange à bien d'autres perceptions, les pompes sont déjà revenues à des niveaux si peu différents de ceux d'avant que des commentaires fusent. "C'est quand même le litre de gazo à 10 balles" lâche un conducteur qui, toujours évaluant ses ressentis par les vieux francs, (il est loin d'être le seul) ne dissimule pas qu'il en a plein le dos de faire le plein à ces tarifs qui pompent le contenu des tirelires. En effet, à pratiquement 70 billets verts américains, le baril reste à des niveaux jadis qualifiés de stratosphériques. Certes, à diverses occasions, ce cours était parti bien au-dessus... Toutes les douleurs obéissent aux mêmes mécanismes. Passé l'extrême, l'ordinaire devient un peu mieux acceptable, mais pas au point d'être supportable. Toutefois, un élément nouveau agite l'économie planétaire. On l'attribue au yoyo Trumpien qu'à défaut de pouvoir l'analyser, toutes les éminences financières le montrent d'un doigt accusateur. Pourtant, ce tohu-bohu a peut-être d'autres causes, comme cette évidente dérive des continents producteurs et consommateurs, aggravée par des populations qui s'émoussent et des besoins qui s'allègent. Une sorte de "moins par moins" qui ne peut que donner du "plus" en fin d'équation. À l'heure présente, les repères les plus solides vacillent. Il y a 100 ans, Michelin éditait déjà des cartes routières sur lesquelles figuraient les grandes nationales (déjà numérotées comme maintenant), les envies et les nécessités de se mouvoir -en auto et moto- apparaissant déjà comme incontournables. Cela n'a pas changé, et ne changera probablement pas de sitôt. Dès lors, le plus commode des modes de déplacement pour tous, des week-ends en Normandie aux livraisons de légumes frais des régions vers les étals, le thermique n'a pas encore connu de contradicteur réellement crédible. Ainsi, ce bon vieux coût aux cent kilomètres et tout ce qui en dépend en amont continuera à jouer l'orchestrateur incontournable des économies, ne serait-ce que pour répondre aux besoins et surtout envies de ceux qui, dans quelques émirats par exemple, continuent de créer dans leurs déserts de belles oasis verdoyantes parsemées de palais fraîchement conditionnés. Un air du temps toujours présent... qui donne une certaine avance aux rois du pétrole sur les rois de l'éolienne...! 

 

 

- Réagir : dvsm.redaction@orange.fr

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Tag(s) : #- ENERGIES, #- Eco-conjoncture, #- A LA UNE
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