AUTOMOBILE : la mort des radars est inéluctable, le suivi permanent est inévitable.

Vous en rêviez...? Le progrès va le faire...! Certes, le rêve n'est parfois qu'un cauchemar. Dans le cas présent, c'est surtout une certitude dont seul le temps nous sépare d'une réalité en gestation.

- DVSM, 6 mai 2022. L'une des plus récentes actualités du domaine de l'automobile a été constituée de l'obligation de doter les voitures neuves de "boîtes noires". Le fantasme aérien atterri sur le bas côté. Cet instrument est, pour le moment, destiné à étudier les causes des accidents mortels. Il va cependant contenir des informations sur un certain temps de conduite mémorisé. Vitesse, géolocalisation, freinages, on ne compte plus les informations qui peuvent aller de la détection (comme par exemple une déviation de l'axe de roulement) à la mise en archivage sur un SSD, par exemple. Pour l'heure, l'outil, qui sera très rapidement à intégrer aussi aux véhicules d'occasion (même dans les transactions entre particuliers, semble-t-il) ne devrait pas (pas encore) intégrer une information supplémentaire, et ô combien essentielle : l'identité du conducteur. Mais pour combien de temps...? A ce niveau d'explications, tout le monde a forcément compris. Il n'y a plus qu'un pas pour aller chercher dans le passé routier (ou urbain) récent ce qui pourrait justifier une réprimande tarifée. Mieux, avec le suivi par géolocalisation, il va devenir possible de détecter un véhicule franchissant trop vite un secteur réglementé. Pas de faux étonnement. Depuis des années déjà, le suivi de flottes pour les professionnels en géolocalisation est entré dans les mœurs. Comme c'est parfois le cas, certains pros de la distribution et de l'industrie ne manqueront sans doute pas de se frotter les mains à la vue d'un marché immense. Si d'autres ont envie de leur frotter les oreilles, l'étonnement ne sera pas davantage permis. Avec cette perspective, c'est probablement la vie des bons vieux et très coûteux radars qui est menacée. 

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