PETROLE : quand l'offensive destructrice se prolonge jusqu'au bout des broches...

Va-t-on risquer la tôle pour avoir trop usé de matières plastiques...? Sacs, objets, packagings, rien ne semble devoir échapper à la frénésie anti-huile de roche...!

- DVSM, 28 juillet 2021. A n'en pas douter, les microscopiques résidus de matière plastiques éparpillés dans les mers et océans, et ingérés par l'homme quand vient le jour du poisson ne sont pas des effets acceptables de ce que la société a produit depuis quelques décennies. "Personnellement  je n'ai pas une seule fois jeté un objet ou détritus plastifié à la mer" rétorqueraient probablement la plupart des individus questionnés à ce sujet. Mais alors, qui les y a mis, car ces particules résiduelles ne se sont pas immergées toute seules...? Presque les pieds dans l'eau, sur une extrémité dans les environs de Fos-sur-Mer (près de Marseille), un début d'explication était soudain venu à l'esprit. D'une sorte de décharge malmenée par un sacré mistral, des morceaux de tout et du reste virevoltaient, partant vers le grand large. Scène datant d'il y a quelques années, celle-ci a-t-elle disparu, et qu'en est-il de ses semblables, sur le littoral de l'Hexagone, et d'ailleurs, y compris dans ces pays exotiques où l'on se charge pour pas cher d'une supposée élimination des matières indésirables...? 

Loin de déduire de cette vision et des hypothèses qu'elle soulève des enseignements hâtifs, la réflexion conduit en revanche à s'interroger sur la part de gesticulation (à but politiquement carriériste peut-être) dans les interdictions qui, à cadence régulière, frappent certains domaines de nos activités, et aussi, voire surtout, les esprits. Doucement, mais sûrement, et parce que des décharges mal verrouillées, et des saucissonneurs peu regardant sur les plages, laissent filer dans les courants d'eau salées des insalubrités non biodégradables, tout bascule dans cette attitude étrange consistant à bannir à la source ce qui pourtant, rendait un grand service à l'humanité. Quand les décennies et un peu plus se seront écoulées, des historiens auront sans doute à cœur de raconter pourquoi une telle offensive s'est organisée en direction de tout ce qui est dérivé du pétrole. Seule préoccupation écologique, ou grandes manœuvres à vocation géopolitique...? Devinez...!

En attendant, les matériaux issus de l'agriculture ou de la pâte à papier vont devoir faire un carton. Et contraindre nombre d'habitudes pour tout ce qui, notamment, se range en linéaire, sur broche ou étagère. Une part de cette transition est d'ailleurs déjà accomplie, non sans soulever de nouveaux problèmes. N'évoquons même pas cette transparence permettant de voir en vrai de vrai l'article proposé à la vente, clé USB ou tanche de saumon fumé. Alors que la démarque se satisfait mieux d'un petit cartonnage fragile que d'un plastique fin, léger et résistant, va-t-on doucement, entre carburants, emballages et assiettes pour le pique-nique, faire basculer la production agricole dans un double domaine, agro-alimentaire et industries manufacturières...? Tout ne résiderait-il pas dans ce tri des ordures, fait avec plus ou moins bonne humeur mais efficacité par le public, qui alimente une chaîne supposée vertueuse, mais en réalité très perfectible au long d'un cheminement dont le bout du bout se perd hypocritement dans un flou proche du zéro pointé qui fait s'écrouler une part énorme de la filière...? 

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