COVID-PARADE : le commerce profite de ce qui est au minimum un entracte. Mais…

Les beaux jours sont là et les niveaux bas très de la contagion propagent un légitime espoir, sans toutefois estomper des risques de résurgence toujours présents, qu'un énorme flou dans les expertises ne fait qu'attiser.

DVSM, 15 juin 2021. Souci, nos compatriotes (et clients) semblent de plus en plus rechigner à se faire vacciner, certains centres devenant bien calmes par moment. Il est probablement prudent de profiter raisonnablement mais utilement de la tendance au repli de la pandémie. Sans oublier les précautions les plus élémentaires, l’heure est à la reconstitution la plus complète possible du trafic, du ÇA, des résultats. Ce d’autant plus que si le moment semble confortable, l’horizon n’est pas totalement sans quelques nuages lointains mais menaçants, que des points de repère concrets permettent de mieux distinguer.

La vaccination est bien loin du compte. Il reste entre 50 et 60 millions d’injections à réaliser. Contraste face à des affirmations très euphoriques entendues en hauts lieux sur des objectifs supposés atteints. En effet, le cap des vaccinés à 2 doses (ou équivalent) atteint péniblement les 15 millions, l’immunité collective étant attendue à 80% de la population de 12 ans et plus, soit entre 50 et 55 millions. Et il reste encore beaucoup de premières doses, au moins 20 millions, à assumer. L'arithmétique ne fait pas de slalom avec la réalité.

La vaccination est-elle cependant LA solution...? Le doute le plus angoissant se situe dans cette interrogation. De nombreux observateurs remarquent qu’il y a juste un an, le niveau de l’épidémie en France était le même qu’en cette mi-juin 2021, alors que pas un seul vaccin n’avait été administré. La vaccination est-elle bien à l’origine du calme actuel, ou ne serait-ce que l’effet combiné des confinements et de la température estivale. Et dès lors, quel est le rôle du vaccin dans tout ça…?

Le report d’un mois de l’assouplissement des dernières mesures contraignantes par les britanniques vient de doucher froidement les optimismes. Le variant initialement qualifié d’indien jette la confusion. La suite de la saison s’annonce très incertaine. Et déjà, l’horizon se brouille. Qu’adviendrait-il si, vers septembre ou octobre, un nouveau confinement redevenait indispensable, avec les effets déjà vécus pour la distribution…? 

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