L'un des médias en ligne les plus énergiques confond sans doute un peu trop et trop souvent vitesse et précipitation dans ses mises à l'écran. Dommage. La rigueur y perd beaucoup.
- MAJ du samedi 17 avril 2021. Et ça continue... MORANDINI, le blog: trois lignes, trois fautes. Il faudrait peut-être songer à se ressaisir...!
Déjà, dans la brève du 6 février 2021. il était noté : Qui aime bien châtie bien. C'est dans cet esprit qu'il fallait un jour que quelqu'un le dise. Dans la presse écrite (même si l'écrit apparaît sur un écran) la coquille est la hantise de tous les professionnels. Ce que le commun des lecteurs baptise souvent faute d'orthographe, faute d'inattention ou faute de toute autre sorte confessée, est pour ce métier le piège diabolique, le truc énorme qui se cache au cœur de ce qu'il y a de plus voyant. Sur papier, dans un quotidien ou un magazine, la coquille possède même une propriété reconnue et admise, sans qu'elle soit pardonnable : elle ne se voit réellement qu'une fois imprimée. À en être déprimé. Car, sans aucun doute, le "Malin" y est pour quelque chose, elle sait ne pas échapper à un seul individu, mais à toute une équipe. L'auteur de ces lignes, avec quelques décennies de presse écrite au compteur, a vécu cette honte qui interdit que l'on puisse se jeter la pierre les uns aux autres. Bon, ça, c'était pour les précautions.
Car sur le blog de notre confrère méritant, ce n'est plus une coquille par-ci par-là, cela confine parfois au tsunami. Malheureusement, (il n'y est pour rien) ceci vient s'ajouter à la catastrophe orthographique qu'abritent les milliards de textes mis sur la toile à chaque instant. Ne nous cachons pas derrière notre petit OS, en ligne, il est toujours possible de corriger. Et pourtant, ce blog, un peu impétueux, qui informe sur tout ce qui bouge, qui met le doigt là où parfois l'actu fait mal, est un média précieux. Il peut agacer quelques uns, mais il a le mérite de traiter de tout, et non de rester polarisé sur seulement sur trois ou quatre infos usées jusqu'à la corde à longueur de brèves et de débats. C'était dit d'entrée de jeu : "qui aime bien". L'info va vite, elle est excitante, elle se vit et se gère dans un stress qui n'est pas forcément désagréable, mais fait parfois perdre de vue qu'il reste possible de consacrer quelques secondes, voire quelques minutes, à corriger des excès de vitesse qui, pour un simple raté d'accord, fait presque naître le désaccord. Il faut sans faute faire un brin d'effort.
- Répétons : pas question de jeter la pierre à ce qui relève souvent de cette "coquille" que la presse écrite connait et redoute. Mais notons quand même que le recul catastrophique de la maîtrise de notre langue ne peut qu'être amplifié par des médias qui ne corrigent pas ce qui pourrait et devrait l'être. A voir des fautes sur les écrans, ceux qui ont du mal avec l'orthographe perdent un repère qui devrait être sans la moindre défaillance.
Ne rendons pas à Jean-Marc Morandini ce qui ne lui appartient pas. Ce confrère et son équipe n'ont pas le monopole des défaillances de clavier non corrigées. Et que personne ne vienne affirmer mensongèrement que les corrections ne sont techniquement pas possibles...
* CERTIF : Certificat d'Etudes Primaires, un diplôme qui, ponctuant le passage à l'école primaire, s'obtenait par un examen auquel se présentaient jadis les bambins de 13-14 ans, pour lequel 5 fautes à la dictée étaient éliminatoires.
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