
Il est clair que le virus qui met la planète à genoux est loin d'avoir livré tous ses secrets. A Séoul, l'heure est revenue à une certaine inquiétude, et pas seulement à cause d'une reprise de l'épidémie.
- DVSM, 2 septembre 2020. Voilà au moins une information qui, semble-t-il, n'arrive pas jusqu'aux rédactions de nos médias. Et pourtant, elle n'a rien de négligeable. Jour après jour, les gazettes coréennes du sud distillent en effet des nouvelles qui mériteraient plus que l'attention l'attention. D'une part, comme dans d'autres régions du monde, une remontée des contaminations est observée. Celles-ci sont décrites comme étant d'une ampleur similaire à celles du début de la crise, au point que ce pays asiatique a repris localement des mesures de confinement. Mais au-delà de ce point purement arithmétique, s'ajoute un second constat, plus ennuyeux. Environ un cas de contamination sur cinq est associé à un coronavirus d'une origine désormais différente et indéterminable de celui qui s'est propagé mondialement. Une zone d'ombre projetée sur une population qui avait pourtant démontré son aptitude à la prudence, et son économie qui tente de louvoyer avec les conditions plutôt saccadées subies par les industries (électronique, automobile...), atmosphère dans laquelle se succèdent des phases très positives (la pandémie est favorable aux créneaux du numérique) et d'autres plus anxiogènes. Un point à suivre avec attention.

