SMARTPHONES : le bon sens photo peut s'épanouir grâce à une simple fonction automatique. Yaka...!

Alors que l'ensemble du monde du cliché et de la séquence vidéo s'est métamorphosé pour s'inscrire dans l'écran large, on ne cesse de voir d'épouvantables prises de vues façon "meurtrières". Manie pourtant facilement corrigeable...!

- DVSM, 4 décembre 2024. Certes, il est possible de compter sur une communication nourrie, un fleuve de conseils, des messages créés pour convaincre. Mais il risque de ne pas rester grand chose de ce flux qui ne pourrait qu'être onéreux et d'ampleur, sans aucune  certitude de résultat tangible. Tout provient de nos vieilles habitudes. C'est le classique et ergonomique dans le sens littéral de l'expression, le fameux bouche à oreille du téléphone, qui a cristallisé dans les gestes usuels la tenue d'un combiné. Vertical, sans autre alternative.

Comment donc revenir à ce qui est la position et donc la prise en main classique de l'autre composante du smartphone, l'appareil photographique...? Celle dite "paysage" par l'informatique dans son vocabulaire, et plus simplement "horizontale" dans le parlé de tous...? Elémentaire. Il suffirait que le simple fait d'actionner la fonction photo entraîne l'affichage par défaut d'une visée horizontale, ou visée photo, ou dans ce sens "paysage" pour ceux qui insistent. Et bien sûr, forcément débrayable d'un geste simple si une capture d'image verticalement orientée correspond mieux à la manoeuvre... visée. Ce qui n'est pas inutile. Par exemple, de nombreux modèles permettent de "clicher" une page de texte, du genre A3, et de la convertir en fichier PDF. (Mais la double page, d'un magazine, d'un cahier, etc., serait elle-même mieux adaptée au format large, ambition "PDF" en filigrane.) Il est possible, soit dit en passant, que la terminologie informatique pur jus corresponde assez peu au langage intuitivement intelligible. Puisque ce sens "portrait" alternant au paysage correspond à une visée permettant d'y loger sans peine un individu debout, ce qui n'est plus exactement un portrait. Serait-ce la preuve que ce monde de l'informatique, déjà si pauvre en connaissances de l'électricité (qui est au microprocesseur ce que le sang est à l'organisme), se serait mêlé de fonctions et usages échappant à son domaine...?