C'est l'histoire d'un acteur qui ne se fait plus d'illusion sur les nouvelles frontières de la techno. Il faut la chercher avec attention, cette conviction ne se véhiculant pas forcément à la UNE de toutes les gazettes...
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- DVSM, 6 novembre 2024. Alors que l'Amérique est sur un nuage qui accompagne le retour quasi acquis d'un ex-président à la Maison Blanche, des signes d'un réalisme plus pragmatique se dissimulent à peine dans l'ambiance... Il ne faut pourtant pas aller très loin pour que la tonalité du présent s'invite sur un registre moins festif. Dans les colonnes du Financial Times, surgit ce matin cet aveu venu tout droit de Cupertino. Chez Apple, on admet que les produits à venir ne pourront plus être aussi profitables que la ligne des iPhone. Etre étonné d'une telle déclaration est presque un basculement soit dans un déni, soit dans une possible mauvaise foi. Globalement, l'économie numérique a fait le plein. Les consommateurs susceptibles d'être équipés le sont tous ou presque. Comme le rappelle cette classique vérité, ce n'est pas parce que l'on multiplie les restaurants que les individus mangeront plusieurs fois à l'heure des repas. Les nouvelles prestations -des smartphones comme de tous les autres maillons de la techno numérique- ne sont désormais rien de plus que des améliorations de ce qui est déjà proposé, et elles s'étendent progressivement aux gammes de produits plus accessibles, voire les moins chères. La compétition se recentre sur la compétitivité, ennemie n°1 des marges. Dans cette évocation, chacun peut comprendre que les tentatives de ruptures, comme celle de l'immersion 3D chez le californien, ou les efforts peu suivis sur les écrans pliables de Samsung, ne seront pas autant porteurs que les innovations du passé. Ainsi va le temps et ses effets... impitoyables...!
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