"Enfin une bonne nouvelle" se sont réjouis certains parisiens et franciliens. Anne Hidalgo ne briguera pas d'autre mandat à la mairie. Un regard nouveau s'impose sur la gestion de Paris et sa région, l'une ne pouvant ignorer l'autre.
- DVSM, 27 novembre 2024. L'incroyable phase "Delanoë-Hidalgo" est peut-être en voie d'extinction. Incroyable, insupportable, destructrice..."Il était temps" se rassureront les uns, mais "il est déjà bien tard, peut-être trop tard" déploreront les autres. C'est environ un quart de siècle (depuis mars 2001) que la capitale aura vécu sous une suite de mandatures soumises et animées par des desseins essentiellement nourris par les composantes écologiques de la majorité d'alternance du début du nouveau siècle. Loin de la lumière, cette période a surtout précipité dans l'ombre et le désastre beaucoup de facettes de ce qui faisait ce cette métropole "la plus belle du monde", selon de nombreux avis difficilement contestables. L'un des grands perdants dans cette tornade verte abattue sur ce légendaire "Paname" a d'abord été son commerce. (Il y en a bien d'autres, à peine effleurés ici, mais que de nombreux observateurs commentent sans complaisance).Dès les premières années de l'arrivée à l'Hôtel de Ville de son nouvel élu, des instances, dont la Chambre de Commerce, s'alarmaient déjà du nombre vertigineux d'enseignes déclarant forfait, victimes de choix volontaires et alors assumés. Se délectant de réussir à "dégoûter les parisiens de l'automobile", les responsables municipaux ont créé des plans de circulation ayant durablement amorcé un empêchement de s'acheminer en rond de cohortes de chalands qui depuis n'a fait que s'optimiser. Cette obsession a été plus qu'à l'excès poursuivie. Les récentes zones à accès limités, la gestion du périphérique, la répression outrageuse et quasi rançonneuse du stationnement ont contaminé d'autres facettes que la circulation, dans un sens encore plus négatif, par des travaux, une propreté défaillante, où les rats, et l'insécurité sont désormais les fils conducteurs de l'atmosphère. Bravo...! "Oui, mais les parisiens ont voté"... Vrai, et c'est un paradoxe auquel il faudra trouver des réponses. Car toute attractive (qu'elle fut) et toute belle (qu'elle ne demande qu'à rester), cette superbe ville ne peut que s'asphyxier si sa vie, économique, culturelle, et donc politique, ne se conjugue pas avec sa périphérie. L'oublier, cela fait mal ou, selon une autre formule, "ça fait bobo". Une page pourrait se tourner d'ici deux ans. Et bien des doigts déjà de se croisent. Ce qui fut d'abord vécu comme un supplice chinois, puis comme un supplice tout court, pourrait devenir une fin irréversible de massacre, au très inimaginable cas où.. Qui oserait, qui osera... Y.D. (exploitant -il y a longtemps- de plusieurs magasins parisiens).