Enfin Gaston...! Dans une chanson, ça passe. Sur une ILV, plus difficilement. Toutefois, à l'heure des désastres orthographiques déplorés sur les réseaux sociaux, les perles de linéaires ne soulèvent plus que la commissure des lèvres et une cruelle question: qui n'a pas corrigé...?
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- DVSM, 19 novembre 2024. Non, cette image n'est pas nouvelle, et s'est voulu. Les fidèles lecteurs de DVSM Le mensuel -ça commence à dater- l'avaient sans doute déjà aperçue. Pas loin d'une autre sur laquelle se déployait un argumentaire concernant un "fauteuille" pour le bureau, ou le jeu vidéo. Le temps, qui permet l'oubli, sans que rien ne s'efface, est à ce propos ce que l'amortisseur est au passage brutal d'un ralentisseur routier hors normes*. Les petites coquilles, que l'on voyait il y a longtemps dans les espaces de vente, laissaient planer plusieurs doutes. Ceux qui en étaient les auteurs avaient-ils laissé filer une étourderie, ou avaient-ils atteint les limites de leur savoir en écriture (et lecture)...? Autour d'eux, aucun autre intervenant n'avait-il porté un regard attentif pour les détecter, et se sentir une irrépressible envie de corriger qu'une telle apparition ne pouvait que déclencher...? Ou, pire, personne, même un directeur de magasin (que l'on suppose attentif "H24" à ce qui se voit dans son établissement) n'avait-il conscience de la boulette...? Aucune déception n'est apparue face au temps qui passe. Les rayons regorgent encore et toujours de ces accidents de l'avis communicant. Mais hélas, le développement des réseaux sociaux a mis au grand jour la catastrophique hécatombe dans les connaissances de la langue de Molière, la nôtre. Repli que les scores dans les classements internationaux sur le niveau des scolaires magnifient négativement. Et que le passage à l'euro, ayant mis à jour une démoralisante incapacité à gérer des liaisons, n'a fait qu'approfondir (ceux qui annoncent "troi-heuros" ont-ils un enfant de troi-hans"...). Dans des allées parcourues quotidiennement par l'auteur de ces lignes, le spectacle d'une application, et même implication, sur le "facing" devient une véritable énigme. Le "je ne veux voir qu'une seule tête" s'est transformé en un "je ne veux voir qu'un seul alignement de packagings". En revanche, l'étiquette, dont l'élaboration vient parfois de loin, est supposée bonne. Mon œil...! Sans doute un peu trop habitué à examiner un panorama pixel par pixel, mon œil ne l'entend toujours pas de cette oreille... Y.D.
* Dont largement plus de la moitié de ces dos d'âne ne respectent pas les normes, comme le rappelle de temps à autres un autre blog, KELEREPUS...
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