L'avantage pour qui établit des prévisions à très, très, très long terme est qu'il n'y aura personne pour relever des erreurs et en accuser des auteurs. Entre les nécessités immédiates et la future bataille entre thermomètre et baromètre, certains devraient peut-être aller prendre l'air, frais si possible...!
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- DVSM, 26 octobre 2024. Certaines questions en appellent une autre.: qui peut oser les poser...? Dans au moins un média s'affirmant économique, une de ces questions est soudain apparue il y a quelques heures. "Comment vivre à Paris par 50° à la fin du siècle...?" Adroite titraille suggérée par un psy cherchant à transposer les inquiétudes très actuelles dans une angoisse tant projetée loin dans le futur qu'elle en devient immatérielle...? Donc, bonne action, généreuse thérapie non plus de groupe mais de population, permettant de juguler par avance des dépressions non météorologiques...? Ne sourions pas trop, car cette allusion par titre qui émoustille n'est pas venue par hasard. Il y a bien des "scientifiques", de concert avec des commissions ceci et des chargés de missions cela qui, ne travaillant pas d'une manière bénévole, planchent sur cette inéluctable folie du mercure promise avec une solide certitude pour dans 75 ans. L'auteur de ces lignes sera mort et, sans vouloir faire peur à quiconque, nombre des lecteurs de cette petite chronique seront aussi de ceux qui auront vécu. Jouer à se faire peur au cinéma, c'est non seulement sans gravité, et même, comme boire un petit coup -et pas d'avantage- reste agréable. Tout se transforme dans surgit l'excès. Tenter d'effrayer tout le monde, enfin... essayer, est moins glorieux. Si certaines prospectives climatiques semblent pouvoir reposer sur des bases assez fiables, l'ensemble de l'approche de cette possible mais non certaine évolution a surtout pour effet de nourrir du petit et du grand business intégrant des erreurs monumentales, actions qui, par pur intérêt immédiat, dérivent vers ce qui est parfois davantage du domaine de l'escroquerie spéculative et collective que de la saine gestion. Pour l'heure, les vrais soucis se situent dans un monde agricole aux abois, dans une industrie, sens large, qui doute, et d'un commerce qui ne peut que récolter les fruits de cette conjoncture dont l'immédiateté est à l'évidence fort mal appréhendée. La crainte de nouvelles ponctions (là, pas de doute, même pour le délai), la perspective très aléatoire pour les retraites, les conditions pour encore circuler, l'incapacité d'un système pour communiquer aux enfants le savoir lire, écrire et compter, l'hypothétique incertitude de pouvoir à temps pousser la porte de professionnels de santé, la liste des inquiétudes d'un présent qui n'a plus rien d'un cadeau est de plus en plus longue. Si ces obstacles à une vie assez sereine sont franchis avec succès, sans heurts, coups de poings sur le nez ou pire, la population pourra dire qu'elle aura eu chaud. Alors, et si c'est nécessaire, il lui sera temps de s'adapter à ces 50 degrés, s'ils sont au rendez-vous.
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