Moins de gens, moins de clients...! À petits pas, les observations avancent à propos des déficits de naissances, sans pour autant en souligner les conséquences à court terme. D'autant que plus les raisons de ce grave pépin sont recherchées, moins elles apparaissent comme bien identifiées. Combien restera-t-il de chalands dans nos magasins demain...?
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- DVSM, 30 octobre 2024. "L'énigme de la baisse de la natalité"... Il y a que quelques jours, un grand quotidien économique français osait ce titre en forme d'aveu. Longtemps traité comme un phénomène presque indolore, le trou d'air dans le renouvellement des populations commence enfin à éveiller les attentions d'une manière beaucoup plus qu'anecdotique. Un angle en particulier a gagné du terrain au cours des mois récents dans certaines prises de conscience.: le caractère allant plus loin que le périmètre européen du phénomène. Au plan hexagonal, nombreux étaient et sont encore les commentaires qui semblent faire état d'une préoccupation toute relative, en considérant selon des appréciations plus ou moins raisonnables que notre belle et intouchable France parvenait à maintenir une quasi stabilité de ses effectifs citoyens. "Même pas mal", un peu comme pour un fameux nuage venu de Tchernobyl... Sous-entendu, et comme dans un fier cocorico de circonstance, la France fait comme toujours mieux que les autres...! Sûr, l'autosatisfaction frise l'addiction.
Les données de 2024 pour l'Hexagone auraient pourtant dû sérieusement rafraîchir les ardeurs. Avec, évolution dévoilée en début d'année, 7% de repli de la natalité, est passé depuis belle lurette à la trappe de l'insouciance...! D'autant plus que des prévisionnistes, peut-être pervers, osent des prédictions qui font peur. Venues de Corée du Sud, ou même de Chine, des dégringolades d'environ la moitié des effectifs actuels ont été évoqués par les pays concernés pour la fin du siècle (et leurs services de statistiques les plus sérieux et officiels). La décrue risque de se prolonger. Comme déjà souligné ici, le déficit ne se limite pas à un décompte s'exprimant dans le rouge. Il comporte un piège, en général fort peu évoqué, conséquence du vieillissement de l'âge moyen de la population. Les effectifs les plus lourds des natifs du baby-boom sortent en rangs serrés du monde des actifs. Ce qui pose d'emblée un sérieux problème pour les prochains équilibres économiques et sociaux, alors que la natalité en berne prive d'une manière irréversible toute opportunité de prompte et efficace compensation. Finies les théories philosophiques, place à l'arithmétique. Ça va tanguer d'ici quelques saisons...! Il faudra sans doute encore un peu de temps aux commentateurs et conseilleurs officiels pour élargir le constat à sa réelle ampleur, celle d'une part importante du monde occidental. Le tout se mélange à une situation internationale qui apporte des effets multiples, dont la montée des prix pour tous. Et des perspectives mal ou peu envisagées.: vendra-t-on autant d'automobiles, construira-t-on autant de maisons, d'avions, etc. avec une population en repli...? Et tant d'autres interrogations... glaçantes...
Toutefois, une nouvelle problématique vient s'inscrire dans cette réalité contextuelle. A l'évidence, et en dépit des diverses et multiples enquêtes, études, et analyses surgissant de nombreux horizons, il apparaît que les facteurs réels déclencheurs du phénomène restent très obscurs. Certains spécialistes appuient leurs thèses avec la conviction de détenir la vérité, quand d'autres, également sûrs de leurs conclusions, émettent avis et perspectives d'une nature radicalement différente. Quant à imaginer des remèdes, alors que les causes du grave soucis ne semblent pas bien identifiées, c'est un autre défi...
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