La Paris-Games-Week, le grand salon parisien consacré au jeu vidéo et aux loisirs interactifs, a fermé ses portes sur une édition 2024 au succès honorable. Sans pour autant dissiper le contexte d'un changement d'époque...
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- DVSM, 28 octobre 2024. Entre les performances d'un salon et la santé d'un secteur d'activité, il y a parfois bien des distances. Le récent Mondial de l'Automobile, qui a accueilli un foule importante, n'occulte pas les inquiétudes vitales qui traversent une industrie à deux doigts d'un réel désarroi. Pour le jeu vidéo, dont il faut toujours se rappeler qu'il constitue le plus ancien des loisirs électroniques interactifs (ses 50 premières bougies sont dans l'air) les perspectives d'un possible trépas ne sont pas à l'ordre du jour, loin de là. La Paris-Games-Week 2024, avec 188.000 visiteurs, le confirme, sans empêcher que plane par ailleurs un climat plein d'interrogations. Les passes délicates dans lesquelles se sont retrouvées quelques firmes majeures de cette activité ne sont pas des soucis oubliés. Les souvenirs (et archives) sont d'ailleurs là pour se souvenir d'éditions ayant accueilli bien plus d'entrées. Mais chercher à mesurer la santé d'un métier à travers les seules caractéristiques arithmétiques d'un salon est un leurre. Cependant, l'organisateur (le SELL) n'hésite pas à avoir recours aux "bonnes et sempiternelles explications" avancées désormais dans tous les bilans d'évènements, comme cette sortie de la période COVID, et l'évolution générale des salons, partout dans le monde. Planète où, Covid ou pas, on remarque quand même certains événements et rendez-vous qui amplifient leurs audiences. Otons de nos idées la tentation de faire de ces données des repères fiables, cela ne serait pas du jeu.
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