Une activité industrielle est-elle cédée, et voilà que certains en font une maladie. N'est-ce pas cependant voir les choses toujours sous leur facette la plus négative...? Les réussites d'entreprises sont aussi des valeurs pouvant être cédées ou acquises... Surtout si elles sont à succès...
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- DVSM, 16 octobre 2024. Fleuron, fleuron... Voire... Des pilules pour des douleurs et de la fièvre ne sont certes pas des produits anodins, et en avoir réussi une production record est bien de nature à être salué. Mais que son fabricant s'en sépare est-il réellement un sujet chargé de tant d'émotion...? Certains commentateurs n'hésitent pas à évoquer jusqu'à un scandale d'Etat, quelque chose de contraire à une supposée morale. A-t-on le même réflexe négatif quand un constructeur d'automobiles reprend (à General Motors...!) l'historique fleuron d'outre Rhin Opel (photo ci-après), puis Chrysler, Fiat et Jeep pour en faire Stellantis...? Voit-on se soulever un vent violent de protestations quand Air France, entreprise jadis éternellement dans le rouge et maintes fois renflouée par les contribuables, prend les commandes de la compagnie néerlandaise KLM et, sous la houlette d'un patron canadien bien inspiré, en fait un ensemble en pleine dynamique...? Inutile d'aligner d'autres cas, moins spectaculairement commentés, mais pas moins représentatifs d'une planète où les courants économiques ne peuvent plus rester cloisonnés selon des frontières.
Dans cette effervescence, des notions qui interpellent les esprits s'entrechoquent. Le terme "fleuron" est en vedette. Et sans doute est-il un peu mélangé avec les notions de stratégies, au niveau national s'entend. Entre des comprimés ou gélules pour venir à bout d'états douloureux et des turbines destinées aux bâtiments nucléaires de notre marine nationale, il y a de la distance en termes d'importance vitale et de bastions à protéger. En outre, un groupe cédant une activité attend de la manoeuvre des subsides qui lui seront probablement utiles pour développer de nouvelles initiatives. Reste le nez pincé de ces spectateurs détracteurs qui déplorent une cession à des fonds de pension. Beurkkk...! Donc, non français. Il y a quelques décennies, un Président de la République, conscient des difficultés prévisibles pour le financement des retraites, avançait qu'il serait peut-être utile d'en soutenir le système par répartition à l'aide d'une part de capitalisation. Non seulement cette option n'a pas été retenue, ce qui est probablement dommage pour ces retraites désormais aux prises avec les vents contraires annoncés, mais dommage aussi puisque que de tels établissements par nature investisseurs ne peuvent, sur notre sol Hexagonal, apporter ce qui est accessible au-delà des océans.
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