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Et hop...! Une petite augmentation de plus...! Infinitésimale, elle rapportera moins qu'elle ne fera perdre, en cristallisant un peu plus aux yeux de ceux qui, entreprises ou individus, ont quelques moyens et se sont forgés une conviction: l'Hexagone est à éviter, voire à fuir...

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- DVSM, 3 octobre 2024. -- Edito, par Yves Dupré -- Il y a des résumés si justes qu'il ne faudrait jamais les oublier. Michel Debré, qui fut Premier Ministre de Charles de Gaulle, et auteur de cette 5ème République qui avait apporté une immense stabilité au pays, avait à propos d'une certaine vision de la fiscalité, tranché d'une manière très simple. "Ou bien elle est faible, et donc inefficace, ou elle est forte, et c'est de l'expropriation". Si l'on veut bien dépasser la satisfaction que quelques uns chérissent à l'idée de punir d'une manière vengeresse ceux qui ont des revenus élevés, comment ne pas s'apercevoir que, comme tous les excès, celui des prélèvements est quasi suicidaire pour l'économie et donc, pour le bien de tous. En allant "pomper" un peu de "fraîche", comme disent les quasi malfrats, là où il y en a, la manoeuvre revient à prélever des ressources financières avant que celles-ci puissent participer aux échanges. C'est trop bête...! Ces consommateurs du haut de l'échelle sociale qui pourraient s'offrir des produits ou des services à la hauteur de leurs moyens ont de bonnes raisons de se soustraire à ces excès en passant une frontière. N'importe laquelle, puisque quelle que soit leur destination, ils auront un régime moins confiscatoire. Donc l'acheteur d'une automobile de très grand prestige, d'un mobilier de luxe, enfin, pour ceux qui veulent des exemples, de la dernière Ferrari à la Diva Utopia (enceinte acoustique Focal à 17.500 euros l'unité) iront s'offrir tout cela "ailleurs". Donc, coup nul pour notre TVA, à vouloir trop, on perd tout. Même ceux qui rêvent de "plumer les riches" devraient comprendre la leçon. Pour les entreprises, l'idée est encore pire, et s'oppose diamétralement aux espoirs de "ré-industrialisation", dans un univers déjà terrible pour cette facette de l'activité. Pour cette raison.: il y a dans toute société, petite, moyenne, grande ou davantage, des intervenants dont la tâche consiste à consolider le mieux possible des assises financières dont ils ont la charge. Et ne pas tout faire pour éviter des prélèvements excessifs frise les mauvaises gestions susceptibles de leur être reprochées, non seulement par leurs actionnaires, salariés (parfois les mêmes), mais aussi par les tribunaux, si ces choix en arrivent à des situations passibles de jugements de faillite. Face à une situation périlleuse, il est également possible de comprendre ce qui se passe à Bercy. Des responsables, Ministre, Secrétaire d'Etat et leurs équipes, se retrouvent comme bien des petits ou grands patrons, avec "pas un rond" dans les caisses le 15 du mois, alors que, deux semaines plus tard, il fait faire les payes (des fonctionnaires, notamment), régler une multitude de factures et honorer des échéances. Comme ces managers de PME et grands comptes, les intervenants du Ministère de l'Economie font du coup par coup pour parer au plus pressé et par ailleurs, s'endettent. Nous en sommes à 3200 milliards d'euros...? Cherchez la faille...!

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