FISCALITÉ : citoyens et entreprises bientôt sanctionnés pour les fautes et erreurs de leurs dirigeants...!

11 Octobre 2024

Faire passer la pilule...! Cette expression familière est certainement l'une de celles qui dominent dans les couloirs de l'immense bâtiment du bord de Seine où se gèrent les finances du pays. Le cachet à avaler est tout sauf comprimé, car il s'agit bien de punir tout le monde pour des erreurs et "malfaçons" commises par les agents de l'argent.

---DVSM---

- DVSM, 11 octobre 2024. À petits pas, la menace se précise. Avec en perspective une épreuve pouvant en chasser une autre. Explications. "On" -sens large- attendait une initiative visant l'amorce d'un redressement. Le court terme risque bien de laisser sur le bas côté cette éventualité. La voie d'eau est si importante que la priorité est de remettre du liquide... Vite, et beaucoup. Alors, tout le monde s'emploie, plus ou moins maladroitement, à annoncer ce qu'un langage familier baptiserait "la douloureuse". Tous en en maquillant les aspects les plus redoutables, sans hésiter à puiser dans l'immense réserve des inexactitudes que certains savent exploiter sans réserve. Un ex-ministre de l'économie, parti former des candidats avides d'expériences sur les rives d'un lac supposé clément, en avait fait une démonstration hautement acrobatique. Rien ne change, et peut-être, s'oriente vers les pire. Comme cette farandole d'énormités offerte sur un média très suivi, côté énergies.

Il faut, par exemple, mesurer dans toute son ampleur, le propos entendu ce matin même en TV et radio. À presque en regretter de ne point être sourd...! (Lire ici ce qui en est commenté sur www.kelerepus.eu). Agnès Pannier-Runacher, Ministre de la Transition écologique et de l'Energie, va jusqu'à tout mélanger, n'hésitant pas à user des pluies d'il y a 48.heures pour justifier les prélèvements. Et faire sa fête au gazole, c'est gratuit. Alors qu'une France rêve d'un redressement mettant tout le monde sur le pont, diminuant les charges et empêchements de produire en rond, un budget façon potion indigeste avance à grands pas. Soit il passe, et tout le monde passe (à la caisse) avec des conséquences très limpides. La consommation ne peut qu'en supporter les effets négatifs. Le remède risque d'être plus redoutable que le mal. Soit il ne passe pas, et fait entrer l'Hexagone dans une crise au moins politique, plus si le vent des ras-le-bol" s'en mêle. Et c'est alors, que le remède risque d'être plus redoutable que le mal. A chacun de faire son choix.