AUTOMOBILE : le gâchis catalytique à son apothéose... Masquons la pollution, manque de pot...!

17 Octobre 2024

Ce n'est pas cacher la poussière sous le tapis, c'est pire. Après avoir imposé aux industriels la mise au point et l'installation de pots catalytiques sur toutes les voitures, la pirouette du passage à l'électricité n'éponge pas la pollution, mais la place hors du regard, des narines, des poumons et de la couche d'ozone... Pas de pot...!

---DVSM---

- DVSM, 17 octobre 2024. Justement, ne tournons pas autour de ce pot, l'automobile a bel et bien été plongée dans le brouillard d'un dangereux carrefour. Petit rappel, deux très dominants de cette automobile dans ses aspects polluants ont pris une position majeure, les rejets dans les gaz à effet de serre, et les particules fines. Pour ce dernières, des recherches lourdes et des développements très coûteux ont été menés à bien par les industriels. Avec un résultat, celui d'avoir éliminé une part colossale de ces particules. Seules les plus infinitésimales, se confondant avec des dimensions moléculaires restent à éliminer, dans les avenues comme dans les couloirs des métros (parisiens et autres), ce qui ressemble au minimum à un problème très différent. En basculant vers les chevaux wattheures, donc l'auto électrique, ces efforts onéreux, supportés par les utilisateurs, les voici devenus inutiles. Gaspillage...! Alors que les gaz et autres formes de pollution sont loin d'être éliminés. Ils se transposent sur les lieux de production de l'électricité, dont pas un spécialiste ne conteste que celle-ci ne se "fabriquera" pas hors d'une majorité de centrales thermiques fonctionnant pour encore des décennies aux hydrocarbures, voire au charbon. Un gâchis peut en cacher un autre. Il est illusoire de croire qu'à court et même moyen terme, l'alimentation du parc mondial d'automobiles se fera uniquement grâce aux aérogénérateurs (dits improprement "éoliennes"), aux installations photovoltaïques et aux barrages. Carrefour dangereux...? Pour l'industrie occidentale, le doute n'est pas permis. En jouant sur la batterie, celle-là se retrouve pile face à une concurrence asiatique qui ne rêvait pas d'une telle aubaine. Dommage, en observant les performances en rejets et consommation des automobiles thermiques, c'est une autre longue et lourde suite de progrès techniques d'ampleur qui est dirigée vers le panier... Un gâchis peut en cacher beaucoup d'autres...! Hélas, comme cela commence à se reconnaître, en version électrique, la voiture voit se réduire sa voilure. Aïe, pépin...! Les aides coûtent trop d'argent (alors qu'en France, notamment, celui-ci manque dramatiquement) et pire, même les heureux possesseurs d'hier sont loin de rester dans leur choix. Ce n'est plus le watt qu'ils préfèrent. La seule de la génération électrique à rester à peu près convoitée est l'hybride qui, au moins, élimine les incertitudes du ravitaillement. On a rarement vu des emmêlages de paturons aussi problématiques que ceux de nos chevaux se voulant branchés...!