Les industriels de l'automobile ont perdu leurs repères et font appel à des amis, les Etats. Faute d'une perspective sereine, on a sorti les couteaux, qu'on appelle aussi "les taxes".
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- DVSM, 22 août 2024. C'est connu, les choses ne se passent jamais comme on l'imagine. Dans l'industrie de l'automobile, personne ne prenait la Chine pour un concurrent à négliger. Mais solide sur les bases de ses succès, dont celui de l'Allemagne et de ses hauts de gamme, solidement implantés sous tous les horizons, l'Occident -Japon et Corée inclus- n'avait pas vu venir "l'autre" champ de manœuvres, celui des énergies. Rappelons-nous qu'il n'y a pas si longtemps, la franche rigolade était de bon ton face à des copies de jolies berlines d'outre Rhin produites dans l'Empire du Milieu. Séduisantes au coup d'œil, elles se révélaient incapables de résister aux plus câlins des crash-tests. Tout allait bien...! Finie désormais la rigolade. Appuyée sur une initiative américaine plutôt dans les hautes sphères aguicheuses des techniques de l'ère numérique (et certainement pas sur une volonté de Musk de métamorphoser écologiquement les énergies pour le plus grand nombre), tout a été bousculé. Et tout a basculé. Suite à des événements précurseurs cousus de fils pas blancs du tout (éviction quasi crapuleuse de Carlos Gohn, "diesel gate" aux initiateurs mal masqués, etc.), les prophètes de l'écologie, politique jusqu'à la moelle des neurones, ont pris en mains plus ou moins involontairement de cette industrie qui depuis chancelle. À Pékin, on ne pouvait rêver d'une telle opportunité. D'autant plus que les marchés des régions avancées à l'occidentale voient leurs potentiels s'émousser du fait d'un vieillissement des populations, moins consommatrices. Pire encore, les foules utilisatrices se montrent rétives à la nouveauté du cheval wattheure. Sans garantir réellement un gain concret sur le sempiternel bilan carbone, l'électrique bute sur des prix élevés, des autonomies problématiques, et surtout, sur la perspective qui commence à se mesurer d'une refonte totale de la manière de structurer l'utilisation de l'auto, bouleversement qui est encore très loin d'être évalué à ses justes dégâts. Toutefois, c'est le court terme qui prend les commandes, face aux commandes qui, justement, se font capricieuses. Faute d'arguments, on laisse de côté les bonnes manières. L'Europe, inconditionnelle de la liberté des marchés et hostile à toute ombre portée d'un éventuel protectionnisme, lâche in-fine ses molosses fiscaux à ses frontières. Les électriques chinoises vont devoir lourdement verser au pot du Vieux Continent. Allez donc gérer un groupe multinational dans de telles conditions...!
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