Après le très beau temps, voici venus des jours qui ne sont plus les meilleurs... Les stratèges de la firme d'Elon Musk pourraient-ils aller jusqu'à lancer des Tesla roulant au gazole...? Ce qui serait salvateur... Chiche...!
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- DVSM, 2 juillet 23024. Depuis plusieurs semaines, des rumeurs à propos d'une atmosphère morose chez Tesla se propageaient dans des médias, notamment américains. Elle se révèle au grand jour. Source de ce malaise perceptible, une cohorte de cadres désabusés, des responsables s'avouant tentés de dire "bye-bye" et de s'orienter vers d'autres aventures professionnelles. D'où une chute des cours, accessoirement. Mais à présent, c'est peut-être par la belle cité de Cholet que pourrait s'orienter le parcours de ces responsables déçus. La capitale du mouchoir pourrait s'évérer la seule à la hauteur pour sécher des larmes déjà perlant à la commissure des paupières, à la vue des difficultés à réaliser des unités industrielles là où, localement, on ne les attend finalement pas forcément. Mais aujourd'hui, au-delà d'obstacles divers déjà connus et commentés, ce sont des statistiques brutes et méchantes qui alimentent cette tendance accrue au chagrin. En France, par exemple, et dans un marché que des médias économiques connus décrivent comme neurasthénique, Tesla n'en est plus à voir ses ventes seulement s'émousser. C'est le mot "effondrement" qui ponctue des replis mesurés de l'ordre de -50% sur les périodes connues les plus récentes. Dans cette réalité, trois principales causes deviennent entendues. La première est un essoufflement de l'automobile en général, pour mille et une raisons, dont le mauvais état des ressources des consommateurs. La seconde est une migration claire que les statisticiens ont encore assez souvent du mal à reconnaître la réalité. Si les choix dans les véhicules à classer au sein de l'ensemble "électrique" s'organisent, c'est l'hybride qui y teint la corde, forte de sa vertu écolo-tendance respectée, accompagnée d'une parfaite et rassurante compatibilité avec les habitudes de l'automobiliste, qui en fait le plein comme toujours quand son réservoir est vide. Ce qui sera le plus difficile à changer. La troisième raison est d'ordre purement industriel. Et elle avait été identifiée sur ce blog, puisque Tesla se retrouve comme prévu face à une concurrence qui a globalement intégré la génération électrique à ses catalogues, mais en amortit la production sur des offres à la fois thermiques et électriques. Economies d'échelle inaccessibles à un "pure player" de l'électrique, un point, c'est tout. C'est bien pourquoi, si le secteur confirme cette évolution, la véritable voie de salut pour la firme US serait de se rapprocher d'une production plus conforme à l'ensemble du marché. Probablement impensable, même sous les effets d'un Neurolink qui viendrait corriger le piège d'un entêtement naufrageur. (Et cela sans même évoquer une volonté de ne pas épouser les voies classiques d'une diffusion -distribution- dont l'originalité façon Tesla a forcément des limites).
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