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La période des JO de Paris commence avec, pour le commerce, des déconvenues qui se traduisent déjà par des pertes qui ne se récupéreront jamais. Et de plus bien maladroitement commentées, fruit d'une méconnaissance élémentaire de la véritable arithmétique d'entreprise.

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- DVSM, 21 juillet 2024. Non, tout ne repartira par forcément comme avant. N'oublions jamais cette réalité, "Perte d'un jour = perte pour toujours".  Il n'y a pas grand chose de nouveau dans ce constat. Il rappelle qu'en dehors des professionnels, la grande méconnaissance des mécanismes du commerce est quasi universelle. Elle affecte pour l'heure une interprétation réaliste de dommages capables de devenir irréparables (comme ce fut le cas dans l'épisode du Covid). Depuis la mise en œuvre des mécanismes mettant en jeu les protections sécuritaires de certains quartiers de la capitale, associés à la peu pertinente et trop optimiste initiative des QR-codes*, les effets conduisent de nombreux établissements à sans plus attendre déplorer des dégâts sonnants et trébuchants. La restauration est lourdement impactée, mais elle n'est pas la seule. Point particulièrement agaçant, c'est surtout le Chiffre d'Affaires (perdu) qui est mentionné entre chroniques et reportages. Un peu comme si l'on oubliait qu'en toute pratique commerciale, les frais fixes et tous les paramètres de fonctionnement restent identiques. Ils sont liés aux installations (coût immobilier, frais d'usage tels que chauffage ou clim, éclairage, salaires, communication, charges sociales, prélèvements...). Toute installation -restaurant, magasin et ce qui en permet le fonctionnement-, est conçue pour atteindre son "point mort" (donc sans gain ni perte) et seulement au-delà, la profitabilité, avec par conséquent un volume d'affaires optimisé. Ainsi donc, quand le CA est tronqué d'un part importante, c'est bel et bien la vie ou la mort de tout établissement qui est en jeu. Et pas seulement les pertes d'une profitabilité qui se corrigeront ultérieurement si tout va mieux. Les dommages vont en outre beaucoup plus loin. Si les conditions exposantes "extérieurement" (du fait d'incidents, de violences, de difficultés d'accès...) se prolongent quelque peu, le premier écueil se rencontre dans les conditions accordées par les fournisseurs (qui se retrouvent piégés dans un déséquilibre lié à l'effet "domino"). À de moins gros volumes, les tarifs quantitatifs se font moins compétitifs. Oublions la ribambelle des autres petits et gros inconvénients qui s'additionnent, pour qu'au bout du compte, c'est tout simplement la valeur de l'entreprise qui se détériore. Voire d'une zone commerçante, tant le trafic des uns conditionne celui des autres. "On le sait bien..." rétorqueront peut-être des commentateurs pris la "main" dans leur analyse incomplète. A priori, non, ils ne le savent pas...

* Contrairement aux idée optimistes ancrées dans les esprits de certains, l'usage du petit code graphique est loin d'être autant entré dans les mœurs qu'on pourrait le croire. Même les instruments et usages numériques restent pour de larges populations des moyens bien compliqués à utiliser. 

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