Les thermiques prohibées dès 2035, ce n'est plus aussi sûr. C'était au temps où Bruxelles... L'automobile électrique peut-elle devenir un "accident" industriel...? Et à défaut, l'épopée désastreuse d'un incroyable délire politique...?
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- DVSM, 19 juillet 2024. L'automobile mue par un courant supposé non polluant vient de tomber de son perchoir. Le petit pas des instances de la cité du Manneken Pis est peut-être un grand pas pour 'humanité qui roule". En laissant entr'ouverte la porte aux thermiques sans carbone, on mesure le chemin parcouru par ces décisionnaires. Une solide réflexion dans les esprits sans doute, lesquels commencent à comprendre qu'au-delà de l'énergie proprement dite, c'est tout un mode d'utilisation bien ancré dans le quotidien auquel le plus grand nombre ne souhaite pas renoncer. Celui-ci mis en parallèle avec les Himalaya de travaux et d'investissements nécessaires pour alimenter les automobiles du quotidien aux grandes transhumances familiales ou de congés (trajets domicile travail*, approvisionnements en toutes catégories, vacances, tourisme, fêtes...). Tout cela ans même évoquer les impacts pour les professionnels dont le métier comporte des déplacements, équipes techniques, commerciaux, livraisons... Donc revirement bien plus significatif qu'on pourrait l'imaginer. Car lorsque l'on observe les évolutions accomplies sur les carburants par eux-mêmes, la suite la plus logique consiste probablement à laisser cette industrie poursuivre ses recherches et développements. Sans d'ailleurs totalement éliminer l'électricité de la route. Les "hybrides", qui combinent une propulsion possible totalement sans bruit et émission dans les zones urbaines (électrique) et les reste par carburants avec "le plein, comme d'habitude", seraient sans doute une voie propre à satisfaire tout le monde (à l'exception de ceux qui ne supportent pas l'auto dans leur intime rejet, mais des médications anti-obsessionnelles peuvent être améliorées.). Pour l'heure, dans la famille électrique, l'hybride semble la plus recherchée par la clientèle, ce que la communication des industriels semble confirmer, puisque de plus en plus appuyée sur ce choix. 2035, soit dans 10 ans, laisse à la fois du temps pour d'autres progrès, et de nouvelles évolutions des esprits et des réglementations en gestation. Une réalité s'impose, pour la route, le courant ne passe plus aussi bien qu'il y a quelques saisons.
* L'idée de convertir aux transports en commun tous ces trajets entre le lieu de résidence et celui du travail est un fantasme de théoriciens hors réalités. Les régions rurales sont souvent évoquées pour ce sujet -80% du territoire- mais les grandes métropoles et même l'Ile-de-France ne peuvent échapper à l'impératif d'un véhicule pour pratiquement tout foyer.