La très coutumière manière de mesurer l'effroi instantané tout en oubliant de tirer les nécessaires enseignements d'une vision d'ensemble sur une catastrophe aux répercussions immenses, par miracle avortée, vient de refaire surface dans le monde des médias.
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- DVSM, 15 juillet 2024. "Il a eu chaud...!" Certes, mais il n'est pas le seul. Nous avons tous frôlé d'un cheveu une turbulence planétaire aux effets dévastateurs. Ne pas le mesurer serait un déni des réalités élémentaires. De toutes parts, des commentateurs et analystes dissertent sur ces deux centimètres séparant une oreille égratignée d'un meurtre réussi. Plus rares sont ceux qui osent aller plus loin, et imaginer ce qu'aurait été la "scène" si ces deux centimètres avaient été franchis. Pour l'Amérique du Nord, pour commencer. Car sans ce candidat, les USA se seraient retrouvés avec un sortant qui accumule les confusions et dont nombreux sont ceux qui estiment, ce qui est bien normal pour un individu de cet âge et les responsabilités incombant à sa fonction, qu'il est sans doute arrivé à l'âge d'une retraite méritée, pour lui et son peuple. Un vide sidéral, comme une sorte d'hiver nucléaire, se serait installé dans un Pays de l'Oncle Tom dont les avions perdent des portes et des roues, dont la Silicon Valley s'empêtre dans une inquiétante dérive Wok, où, il faut le constater, les ventes des Tesla ne sont plus au top du top, où tout cela et bien d'autres choses chancellent (dont ces milliers de points de vente, même célèbres, ayant depuis quelques années fermé boutiques). Mais d'où se dégage encore l'elixir parfumé d'un rêve américain qui fait toujours fantasmer des milliards d'humains, nés autre part. Au plan planétaire par ailleurs, avec un proche Orient en délire sanglant du fait d'un moteur terroriste en surrégime, une Russie dont le président, qui rentre Tsar le soir, sans doute nostalgique d'un idéal bolchévico-soviétisant au palmarès nécrologique inégalable. Dans un monde où les multinationales des stupéfiants ont atteint des capacités économiques supérieures à celles de bien des états.; où des pays jadis triomphants se rongent les freins (comme ce Japon qui ne sait plus quoi inventer pour endiguer la dégringolade du Yen).; et bien d'autres soucis se développent (même si la situation du monde n'a que bien rarement été idyllique). Bref, dans "tout cela", le Big Boss américain, même truffé de défauts, reste ce grand frère de l'humanité capable, si les choses s'agitent, de taper du poing sur la table quand il faut rafraichir les humeurs ou débarquer sur un rivage proche des vaches blanches et noires. Que serait l'ambiance du monde, et bien sur la situation économique si, ce matin, en lieu et place des commentaires émoustillés, se réglaient les détails d'obsèques nationales d'un ex-président...?
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