Jadis moment fort de la rentrée parisienne, le Salon de l'Auto, rebaptisé "Mondial", cherche son second souffle. Ou, peut-être, un autre souffle. Dans un univers de l'automobile en pleine bourrasque...
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- DVSM, 2 juin 2024. Ne m'appelez plus "Salon", je me suis fait "Mondial.!..." (Hélas...? Erreur...?) Il n'y a encore que quelques années, le rendez-vous historique de l'automobile tenait salon chaque automne. Et le nombre de ses visiteurs y a frôlé le cap vertigineux d'1,4 million, affichant en la matière le plus joli score de la planète, tous salons, tous thèmes, sujets ou domaines confondus. Il faut dire que cet événement parisien avait des racines. La première étant d'être né dans le pays où (et lorsque... -1898-) naissait l'automobile, en une fin de 19ème siècle dominée par une puissante déferlante d'innovation, bouleversement sans précédent. A l'heure présente, les organisateurs sont en pleine préparation de l'édition 2024, pour laquelle ils multiplient les initiatives, tout en revendiquant une probable audience de l'ordre de 400.000 visiteurs. Cette perte de près d'un million d'adeptes est trop souvent et d'une manière erronée attribuée aux conséquences de la période Covid qui, certes, n'a fait que précipiter des tendances à l'effondrement pour des quantités d'événements, sous tous les horizons. Souvent évoquée ici, l'évolution internationale des marchés a eu tendance, dans les instances dirigeantes des grandes firmes industrielles, à nourrir un sentiment d'inutilité et de gaspillage des rendez-vous "régionaux" (dans chaque pays), ne rêvant plus que de rencontres aux sommets avec, dans des salons feutrés, loin du commun des mortels, -le presque mal nécessaire que constitue le visitorat- des responsables du plus haut niveau avec ceux des filiales, considérant presque comme futile la venue au contact du public*.
Au moment où les communiqués de l'événement parisien sont diffusés, à Bruxelles, l'édition 2025 (février) du salon belge de l'automobile est annoncée, avec ce rappel.: l'année dernière, il n'avait pu être tenu, du fait de l'absence d'un "trop grand nombre de constructeurs de premier plan". Les organisateurs, du Mondial de Paris, et de tous les autres rendez-vous, ont bien du courage dans leurs démarches visant à tenter d'endiguer cette dérive qui, il faut le reconnaître, revient à snober l'influence et donc l'importance du public -la clientèle "finale"- dans la marche de leurs industries. Organisateurs qui ne manquent pas d'énergie et de ressources pour multiplier tout ce qui peut stimuler le potentiel attractif de la prochaine édition. Promis, nous y revenons très vite...
* Dans au moins un salon, qui n'était pas consacré à l'automobile, au moins (re) un responsable nous avait fait part de son sentiment : "il ne faudrait pas tous ces visiteurs non professionnels"...
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