Pas de fin de partie pour la célèbre lignée de consoles de Sony, mais quand même une sévère bourrasque suscitant une émotion justifiée, imposant désormais observation plus attentive de l'ensemble du secteur.
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- DVSM, 1er mars 2024. "Le jeu vidéo va bien, oui mais..." semblait être une formule adaptée à l'époque présente. C'est de l'acteur aussi dominant que leader de l'univers des consoles que surgit l'inattendu, ou presque. Sony vient d'annoncer la suppression de 8% de ses effectifs, concernant ses services au Japon et aux USA, entrainant dans la foulée la fermeture nette d'un studio de développement britannique. La firme nippone avait pourtant récemment célébré le franchissement du cap de 50 millions de la cinquième mouture de sa PlayStation. Mais qu'on le veuille ou non, comme d'autres domaines, celui des loisirs interactifs vit à l'heure d'un changement d'époque. Comme semble l'indiquer aussi la suppression de 5% environ des effectifs d'Electronic Arts (entre 600 et 700 personnes). Dans l'industrie, il n'est pas rare que des corrections structurelles se produisent en séries, quand les conditions de marché évoluent. Il faudra donc être attentif à des turbulences qu'il n'est pas interdit de voir se répercuter ailleurs. Rappelons que le jeu vidéo est le plus ancien des univers de loisirs interactifs, né presque en même temps que les premiers et "primitifs" ordinateurs grand public, avant les baladeurs audio, le CD, le magnétoscope, le DVD, le téléphone mobile devenu smartphone, etc. Un authentique vétéran donc, qui a vu surgir dans son périmètre des nouveaux venus et de nouveaux usages. Désormais, la console est un peu prise dans un étau entre des jeux occasionnels très répandus sur smartphones, tablettes et notebooks, et un jeu sur ordinateurs dits "de jeu", et solidement suivis par des adeptes dits "gamers".
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