Les consommateurs sont comme ça. Ils veulent de l'efficacité, mais protestent vigoureusement, s'opposent s'il le faut, à ce qui est nécessaire pour leur assurer des connexions sans faille. Tarifs inclus.
-
---DVSM---
-
- DVSM, 6 mars 2024. C'est le branle bas de combat. Un peu partout, "on" s'affaire pour aller à ce "bout du bout" des couvertures à hauts débits. Parcourir les petites routes de la France profonde permet de contempler des spectacles révélateurs. Une armée de pancartes qui annoncent des arrivées de la fibre. Et des fils, des câbles, enfin, des réalisations hardies pas partout si bien ficelées que ça (la maintenance ne sera pas de tout repos...!), entre poteaux pas toujours verticaux, des branches qui vont grâce aux beaux jours s'allonger et peut-être promptement raccourcir des communications en téléphonie IP... Des pylônes poussent de-ci de-là, se disputant des espaces avec des aérogénérateurs (éoliennes), tous contrariés par des initiatives associatives rebelles. Pas commode, la réponse à cette promesse (folle...?) que certains ont eue de garantir des hauts débits pour tous, jusque dans les hauts où hurle le vent et les douves détrempées de ruines quasi châtelaines.
Dans ce spectacle d'un "quand tu tires, je pousse" et inversement, les bilans restent de marbre. "En quelques années, précise l'ARCEP, la couverture mobile en 4G s’est rééquilibrée. Ainsi, en 2015, seuls six départements, tous situés en Île-de-France, étaient couverts à plus de 90 % de leur surface. Fin 2022, seuls six départements métropolitains disposent d’une couverture de leur territoire inférieure à 90 %." En clair, et hors d'une autosatisfaction sagement contenue, alors que la 5G ne démarre que dans de réelles pénibilités, il reste des territoires où même la 4G fait encore défaut. Et l'ARCEP de confirmer : "La part du territoire bénéficiant de la couverture 4G des quatre opérateurs est passée de 45% début 2018 à 88% au troisième trimestre 2023."
Il y a en outre des similitudes frappantes dans les dernières lignes droites des couvertures du territoire, Côté fibre, les impressions peuvent prendre un profil malgré tout un peu différent. Selon nos constations, alors que dans certains lieux, le précieux conducteur est en place depuis plusieurs mois, les opérateurs pour faire passer les utilisateur du cuivre au futur (ADSL vers Fibre) sont d'une discrétion sidérante. L'une des explications possibles, pas réellement trop médiatisée, serait une sorte de réponse standard et instinctive des utilisateurs, que les acteurs de la connexion anticipent : "Oui à la fibre, si ce n'est pas plus cher". Comme ce très haut débit n'est pas pour autant capable de fournir bien plus de services, c'est "on verra". La constatation est assez logique. Alors que les marchés de ce qui est inclus dans ces "hauts débits" sont en phase négative pour cause de taux d'équipements saturés, et en l'absence d'usages assez motivants pour le consommateur, tout cela se dépêche lentement, avec une immense prudence sur les dépenses, seraient-elles "marketing", et au service du "churn". On se calme... On s'est calmé...
- Sur smartphone, aller dans "Menu" -
- Réagir en direct : dvsm-redaction@orange.fr -
- VERS KELEREPUS, le blog-infos des loisirs techniques >>> -
- Tout savoir à propos de DVSM >>> -