Émotions et peut-être colère, car rarement un cliché n'aura été aussi révélateur à propos de dérives qui, au plus que concret, vont coûter cher...!
-
---DVSM---
-
- DVSM, 20 février 2024. Tant de choses dans une seule image... La regarder dévoile tant de facettes si crues et si cruelles. Ce superbe cliché, de Kiran Ridley (AFP), (qui est commenté sous des aspects davantage "photo" sur KELEREPUS) met le doigt là où tant de choses font mal. Publié ce matin dans le quotidien économique Les Echos, il illustre l'un des paradoxes à la française qui ne sont pas du genre à faire envie. Frappée par une grève au moment de congés qui auraient contribué à attirer dans de touristes (ceux-ci ne sont pas forcément étrangers, la province dite profonde de chez nous adore rendre visite à sa capitale) le célèbre tour va faire l'impasse sur des recettes dont sa propriétaire, la Mairie de Paris (à 99%), affirme en même temps, avoir un grand besoin. Lamentable, mais quelque part dans la logique autodestructrice de nos "forces syndicales" préférées. Reconnaissons toutefois leur virtuosité dans l'art de la synchronisation. La belle et grande métallique parisienne aurait donc malgré tout été frappée par une perte de recettes puisque la SNCF voit ses voies bloquées, autre grève. Bizarre comme ça tombe, non...?
-
Alors, cette image...? Oui, elle nous envoie en pleine figure la démonstration d'un chapelet d'échecs impardonnables. Ne retenons que deux volets. Celui de la sécurité, avec l'enceinte en verre qui cerne l'esplanade pour endiguer au moins sur quelques dizaines de mètres carrés les comportements d'une faune qui pourtant devrait être expulsable en quelques instants. Autre "image dans l'image", et sans avoir à savoir ni comprendre leur utilité, que sont venus faire ces édifices du style barraques de chantier sous les voûtes de l'historique édifice...? Indice qui rappelle la merveilleuse manière utilisées par les élus locaux pour pour essayer de rendre moche, sale et hirsute celle que l'on a bien du mal à baptiser "ville lumière". Inutile d'en rajouter. Toutefois, cette vision, belle et cruelle à la fois, recèle un autre indice. Combien coûtera tout ce qu'il faudra mettre en œuvre un jour pour revenir à un Paris d'hier, devenant doucement un pari fou. Ou alors, faudra-t-il se faire à l'idée d'une perte définitive de ce que le tourisme apportait aux économies parisienne et nationale...? C'est le jeu de la pièce lancée et qui retombe, avec un pile, tu perds, ou face, c'est déjà perdu.
- Sur smartphone, aller dans "Menu" -
- Réagir en direct : dvsm-redaction@orange.fr -
- VERS KELEREPUS, le blog-infos des loisirs techniques >>> -
- Tout savoir à propos de DVSM >>> -