En période d'inflation, la perte de pouvoir d'achat est inévitable. Les réactions des individus n'en sont pas pour autant orientées dans une direction unique. Chiffres et repères...
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- DVSM, 21 février 2024. Le dimanche soir n'est pas seulement moyennement apprécié du plus grand nombre parce qu'il annonce le lundi. Pourtant, avant un sublime spectacle TV, à ne regarder que pas trop tard car le lendemain, "c'est boulot", certains savent se mobiliser pour un peu plus nous "lugubrifier" la soirée. C'est à ce petit exercice amer que s'est livré le Ministre de l’Économie il n'y a que quelques soirs. Mauvaise nouvelle, la croissance ne sera pas aussi bonne -enfin, moyenne...- que prévu...! Et la dette de l’État (donc celle de tout citoyen contribuant*) va s'aggraver. (Toute réaction en forme de surprise est du ressort de la simulation ou de l'aveuglement). Sans qu'une traduction simultanée ne soit nécessaire, chacun a compris. Il va falloir payer. Dans la foulée, les chroniqueurs analystes ont embrayé par des discours à prendre dans le sens que chacun préfère, puisqu'ils sont "réversibles". D'un côté, clairs quand ils décrivent cette quasi impasse arithmétique sur laquelle l'Hexagone est en marche, en collision inévitable entre des retraités encore plus nombreux, des cotisants qui le sont de moins en moins et un État n'ayant pas ce qu'il faut pour combler les trous, compte tenu de la croissance et de la dette clairement positionnés. Inversement, l'autre côté, pas mal de ces experts s'exprimant affichant malgré tout une foi (du charbonnier...?) dans les belles et concrètes opportunités qui se présentent pour contourner les obstacles.
Epargner, consommer,...? Une question à la Shakespeare que tout consommant appréhende à sa façon. Chacun, chez les Européens, voit ce choix à sa façon. Ils sont 53% à vouloir mettre plus d’argent de côté en 2024 contre 51% l’an passé, indique l'Observatoire Cetelem dans sa plus récente édition. Toutefois, pour l’Allemagne et la Suède, c'est une perspective opposée qui se discerne. Les ménages y concèdent des intentions d’épargne en recul respectivement de 2 et 3 points (57%). Du côté des intentions d’achat, une bonne résistance est constatée avec 53% des citoyens de cette vieille Europe qui affirment ressentir une envie de consommer pour le millésime 2024. D'où cette perspective hautement probable.: la consommation des ménages résistera aux vents défavorables en 2024, en dépit des taux d’intérêts élevés et d'une conjoncture économique relativement faible. L'Observatoire table ainsi sur la probabilité selon laquelle.: "Le grand gagnant de cette volonté de consommer concerne les dépenses liées aux voyages ou aux loisirs en forte hausse d’une année sur l’autre (+5%)". Oui, mais, ces envies de dépenser arrivent "loin devant celles concernant les abonnements à une plateforme de streaming vidéo (41%), et celles liées à de l’électroménager (40%)." Il reste que, issues de ministres comme d'analystes, les prévisions ne sont pas toujours vérifiées. En général... Le patron de Bercy évoqué plus haut n'avait-il pas annoncé il n'y a pas si longtemps une mise à genoux de l'économie russe grâce à nos insupportables sanctions...? (La croissance française annoncée à 1% pour 2024, si tout ne va pas encore plus mal, celle de la Russie flirte avec 2%.)
* Donc tout le monde, puisque hors impôts sur le revenu, dont pratiquement un quidam sur deux en France est exonéré, le prélèvement via la TVA touche tout le monde.
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