Entre le début des années 1990 et l'ère du Covid, les télécoms et leur univers ont alimenté leurs activités sur l'onde du développement. Alors que le rendez-vous de Catalogne se précise, l'heure d'un grand calme est arrivée.
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- DVSM, 30 janvier 2024. Trente ans...! Et même un peu plus. Parce qu'il y avait eu un "avant". Et il vient d'être vécu un "après". Dans la période antérieure, celle précédant l'irruption du GSM -le mobile numérique-, l'atmosphère était "électrique", comprenez dans le sens de l’excitation. Le téléphone dit "de voiture", cher, limité dans ses zones exploitables, annonçait à bas bruit une autre phase, que les professionnels connaissaient sous l'appellation du "paneuropéen". Lequel est arrivé, avec deux opérateurs, puis trois, puis un quatrième. Au gré des couvertures régionales, les chiffres se faisaient sans cesse plus gigantesques, croissance explosive à la clé. Ce mobile numérique s'est alors doucement mué en une sorte d'ordinateur de poche, invitant à l'accès à un Internet lui-même en émoustillement généralisé. Les signes de l’asymptote se sont alors invités, discrètement, d'abord, puis plus intrigants. Les opérateurs voyant venir la tendance ont tout d'abord invité les spécialistes autres que leurs propres réseaux (de boutiques) à se recycler dans le bio, le vélo électrique, le jean's troué luxe, enfin, autre chose. Remerciées tout juste élégamment, toutes ces entreprises qui avaient créé l'effet de parc, et les parcs tout court...! Ingratitude... Place au grand remplacement, celui consistant à aller chercher l'abonné de l'un pour l'accueillir chez l'autre. Le churn, et rien d'autre. Et le Covid...? Simple anecdote, un peu comme une épidémie qui vient puis s'en va, juste le temps de faire des remises à niveau des équipements. Depuis, la 5G végète, parce que le public n'y trouve rien de plus en usages et services qu'en 4G. (DVSM avait eu l'audace d'en pressentir et annoncer la couleur). Parallèlement, le remplacement du cuivre par de la fibre, avec le même genre d'arguments et de contre-arguments, sillonne actuellement les campagnes. Bon, tout le monde a désormais son smartphone, et hormis le bris suite à la chute ou la perte consécutive au vol, voire l'épuisement d'une batterie et l'arrivée au bout d'une génération de système d'exploitation, aucune raison d'en changer. Pire, personne ne semble avoir une idée sur ce qui pourrait se faire par tout individu, trois fois par jour, et exigeant un équipement radicalement nouveau. C'est bien là que se pose la question : et maintenant...?
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