À petits pas, les déficits de naissances avancent dans les observations, non sans en déduire les conséquences à court terme. Combien de clients dans nos magasins demain...?
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- DVSM, 7 janvier 2024. Longtemps traité comme un phénomène presque indolore, le trou d'air dans le renouvellement des populations commence enfin à éveiller les attentions d'une manière autre qu'anecdotique. Un angle en particulier gagne du terrain dans certaines prises de conscience.: le caractère européen (au moins) du phénomène. Sur un plan seulement hexagonal, nombreux étaient et sont encore les commentaires qui semblent ne faire état que d'une préoccupation toute relative, en considérant selon des appréciations plus ou moins raisonnables que notre belle et intouchable France parvenait à maintenir une quasi stabilité de ses effectifs citoyens. Même pas mal, un peu comme après ce fameux nuage de Tchernobyl... Sous-entendu, et comme dans un fier cocorico de circonstance, mieux que les autres.
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Les données de 2024 viennent de sérieusement rafraîchir les ardeurs. Avec près de 7% de repli de la natalité, à la trappe l'insouciance. D'autant plus que des prévisionnistes, peut-être pervers, osent des prédictions qui font peur. La décrue risque de se prolonger. Comme déjà souligné ici (lire ou relire..), le déficit ne se limite pas à un décompte s'exprimant dans le rouge. Il comporte un piège, en général fort peu évoqué, conséquence du vieillissement de l'âge moyen de la population. Les effectifs les plus lourds des natifs du baby-boom sortent en rangs serrés du monde des actifs. Ce qui pose d'emblée un sérieux problème pour les prochains équilibres économiques et sociaux, alors que la natalité en berne prive d'une manière irréversible toute opportunité de compensation. Finies les théories philosophiques, place à l'arithmétique. Ça va tanguer d'ici quelques saisons...!
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Tanguer d'autant plus que désormais, à des degrés divers, le Vieux Continent est touché par ce même mal dans son ensemble, avec quelques régions encore plus pénalisées que d'autres. Il faudra sans doute encore un peu de temps aux commentateurs et conseilleurs officiels pour élargir le constat à sa réelle ampleur, celle d'une part importante du monde occidental. Des plans vigoureux pour doper cette natalité seront sans doute élaborés. Contrairement aux évaluations n'en situant les effets que dans 15 à 20 ans, de telles initiatives s'accompagneraient de répercussions à court terme (le marché de la couche-culotte peut en un millésime afficher du potentiel...), mais aussi d'équations pas si simples à résoudre. Comment gérer plus de naissances quand se ferment en nombre des maternités et que de surcroît, les intervenants du secteur de la santé ont laissé place à des déserts. Le tout sans compter avec une envie de procréer qui s'est propagé un peu comme une épidémie.
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Pour le commerce, les effets combinés de l'inflation et des tendances à une consommation moins vigoureuse risquent de ralentir encore davantage les rouages des industries et de la distribution. Certains observateurs redoutaient des initiatives issues des rangs des adeptes de la décroissance. Celle-ci risque de surgir d'elle-même, venant de là où on ne l'attendait pas.
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