Têtue dans sa position d'arlésienne dans trop de rayons et linéaires, l'impression 3D ne ratera pas son passage en vue à Las Vegas, d'ici quelques jours. Comprend qui peut...
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- DVSM, 23 décembre 2023. Comme de coutume à l'heure des guirlandes et du beau Nordmann qui scintille près de la cheminée, les préparatifs du CES vont bon train. La désormais CTA (Consumers Technical Association) poursuit son combat pour ne pas voir le salon de la capitale du jeu sombrer avec tant d'autres rendez-vous partis dans les souvenirs. Dans les sujets traités, des thèmes semblent bien motiver des firmes engagées sur des créneaux bel et bien techniques, et re-bel et bien d'avenir. L'impression 3D est de ces techniques à vendre qui devraient déjà occuper des rayons charpentés dans certaines enseignes. Mais piégée par le "bof" laconique, voir un peu flemme, de trop de responsables, elle ne fait même pas tapisserie. "On en proposera quand on nous en demandera" semble transpirer des raisonnements auxquels il semble inévitable de répondre par l'inverse : "On nous en demandera quand on en présentera". Formules plus que classiques, (on vous épargne le "pas vu, pas vendu", trop rengaine) mais qui vont à contre-courant dans un quotidien où nombre de responsables d'enseignes déplorent la disparition de trop de consommables, produits de trafic par excellence. Avec le temps qui passe, cette technique (qui aurait gagné à s'intituler "façonnage 3D") se perfectionne. Combien de bricoleurs, combien de modélistes, combien d'artistes amateurs, au minimum, tomberaient vite dans la tentation si le sujet savait sortir de l'ombre...! En examinant les listes des firmes déjà inscrites au grand rendez-vous du Neveda, près de 60 exposants liés à cette activité figurent en bonne position. Seront-ils aussi nombreux sur la platine vinyle, le réfrigérateur qualifié d'américain, ou le smartphone de marque...? Dans son évolution, la 3D imprime désormais en couleurs variées, en formes plus tarabiscotées que jamais, et s'aide de périphériques d'une domesticité nettement améliorée, y compris pour scanner des formes à réimprimer. Quant à cette remarque encore entendue récemment, "oui, mais il faut un ordinateur...", rappelons qu'il en faut un aussi pour une déclaration d'impôts. Que ceux qui se réfugient dans cette excuse choisissent plutôt d'invoquer un rendez-vous chez le dentiste. La compassion sera de rigueur.
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