Qu'elles soient de couleurs bleue ou autre, elles étaient plus que jamais devenues le standard du règlement à la caisse depuis la période des confinements. Cette tendance s'essoufflerait soudain sous certains horizons.
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- DVSM, 28 décembre 2023. Il y aurait jusqu'à de l'irrationnel dans des attitudes qui tranchent avec ce que l'on aurait cru être irréversible. Sous l'obligation des gestes barrières et la menace d'un méchant virus, la cause semblait entendue. Une réalité inattendue mais louée par certains acteurs de la vie économique ne cachant pas leur envie quasi frénétique de mettre un terme à l'usage du papier monnaie. Pensez donc...! Un moyen de faire des achats sans même laisser la moindre trace...! Ce qui n'est pas le réflexe seulement de grands, moyens et petits usagers que tout suivi fiscal irriterait. Le pistage numérique va bien au-delà. Il insupporte quand suivant quelques emplettes, des avalanches de propositions viennent se glisser sur les adresses "mails" et comptes d'utilisateurs en ligne.
Toutefois, ces aspects du traçage digital commencent à sérieusement mettre sur leurs gardes des utilisateurs qui comprennent que toute trace abandonnée peut aller du virus dans un disque dur aux prélèvements de voyous passant d'agréables séjours aux chauds soleils des tropiques, aux frais des titulaires. Si les banques sont tenues de rembourser de tels détournements, mieux vaut quand même les éviter en ne laissant pas partout des traces, tels les cailloux blancs du Petit Poucet. Ne serait-ce que pour éviter les longues attentes dans les locaux d'un commissariat, où la plainte, obligatoire mais dont on sait qu'elle sera sans suite, fait perdre du temps, le temps étant... de l'argent.
Toutefois, si, en particulier dans des pays d'Asie dont les ressortissants consomment au moins comme en Occident, une regression de l'usage de la carte est observée, c'est pour des raisons plus terre à terre. Dans des tranches d'âges de 20 et 30 ans, se joue de plus en plus la carte du bon vieux liquide, c'est parce que celui-ci permettrait de mieux contrôler et limiter des dépenses. L'art de faire chauffer la carte de paiement se prend un coup de frais. Et il est même possible d'entendre un raisonnement encore plus frappant, résumant en substance que "si l'on se fait attaquer le soir et dérober sa ou ses cartes, on ne sait pas jusqu'où peuvent aller les conséquences. Avec seulement de l'argent sur soi, on perd ce que l'on transporte, on soigne quelques bosses et égratignures, point final". Trouver cela idiot serait plutôt stupide...
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