La certitude fiscale est déjà nette. L'automobile électrique n'est pas cause mais victime dans la perspective anxiogène de sa lourde et inéluctable taxation. Pas plus que le téléviseur ou le smartphone. Le mal est dans "l'ADN" de chez nous.
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- DVSM, 10 décembre 2023. Les inquiétudes n'ont guère attendu, le boniment d'Etat pas davantage. Des étages élevés de quelques bâtisses ministérielles, sont arrivées les vibrations d'affirmations propres à déjà provoquer l'allongement du nez de Pinocchio. Une petite musique qui sonne faux, dans laquelle il serait promis de ne pas convertir à l'électricité routière les produits de la fiscalité touchant l'univers des automobiles thermiques. Du moins, pas tous... Ce qui est d'ores et déjà strictement impossible. Observons simplement ce que font entrer dans les caisses de Bercy les "seules" taxes sur les carburants (la 4ème recette). L'auto, à essence, gazole, électrique ou à crottin, n'est que la victime non collatérale mais bel et bien directe de la pathologie séculaire d'une nation dont les comportements s'appuient depuis la nuit des temps sur le principe du panier percé. Séculaire, en effet. Depuis toujours ou presque, sous la divine stature du Roi Soleil, la France était déjà exsangue, non pour raisons pétrolières, mais par l'envie frénétique de ses monarques de partir guerroyer au-delà de l'imaginable. Le "ressenti" -terme à la mode- d'un manque de ressources s'est installé comme une constante naturelle et permanente. Elle est là, comme les volcans d'Auvergne (endormie seulement en apparence), prête à rejaillir, féroce. Elle veille, sans cesse prête à répondre à une envie impérieuse corrigeable seulement par des prélèvements à la hauteur des limites de l'assommoir citoyen. Et cela dure. Ce n'était ni mieux, ni moins bien avant, c'était pareil... et même un peu plus. Pourquoi cela changerait-il...? Oui, l'auto électrique sera lourdement taxée, en douter imposant à quiconque l'imagine d'aller respirer un peu d'air frais. Et sans doute que dire que c'est mal, ce n'est pas bien...
Toutefois les experts financiers, payés par les contribuables, depuis Louis.14, puis l'invention de la TVHD, de la GTI et du SUV, se sont beaucoup perfectionnés. Ils se sont dotés d'outils de haut niveau. Ils maîtrisent des savoir-faire enviés de tous les illusionnistes (et de quelques descendants des sombres détrousseurs de la Forêt de Bondy, dit-on). Ils en sont arrivés à savoir, mieux que des spécialistes de la communication, faire apparaître en noir ce qui est rouge. Travailler sur les pourcentages va ainsi de plus en plus s'accompagner d'un travail d'orfèvre sur le ressenti. La récente suppression de la redevance pour l'audiovisuel public en est une brillante démonstration. Passant des seuls possesseurs d'un récepteur TV, elle est entrée dans le "pot" global. On ressent du "moins", alors que c'est déjà du "plus" désormais possible. Ainsi, c'est l'impôt au sens large qui finance le PAF d'Etat, et donc les téléspectateurs, les boulangers, les marins-pêcheurs, les hôtesses de caisse, les cordonniers, la TVA sur la pâte à tartiner ou le paracétamol, vous, nous... Vaste cible, qui plus est insensibilisée. Pas vu, mais pris...! Pas étonnant que l'Hexagone soit au plus haut rang international sur les prélèvements. Même chatGPT aura du mal à faire mieux...
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