TELEVISION: la TNT en une simple et unique question : pour quoi faire...? Réponse... inattendue...

27 Novembre 2023

Parce qu'elle commence à être ancienne, parce qu'elle n'est pas aux standards les plus récents de l'image, certains voudraient la supprimer, d'autres la perfectionner. Alors...?

---DVSM---

- DVSM, 27 novembre 2023. Et si un peu de pragmatisme venait à s'imposer dans un sujet qui ne semble plus être de première importance...? En effet, désormais, "seulement" partie intégrante d'un immense domaine qui s'étend loin au-delà des frontières, la télévision numérique terrestre ne peut plus prétendre à une place en pointe dans l'actualité du numérique, bien plus que l'audiovisuel, terme qui lui-même est devenu étriqué. Toutefois, cette manière de transmettre des signaux TV qui a fait ses preuves ne mérite pas de ce voir conduire au trépas que certains acteurs aimeraient lui réserver à très court terme. Elle constitue un minimum vital pour des contenus que, en dépit de leurs immenses performances, les chemins numériques, l'ADSL, ses dérivés et la fibre, ne parviennent pas à toujours à acheminer d'une manière satisfaisante. C'est une réalité vécue d'une manière quasi quotidienne dans la France pavillonnaire et encore davantage rurale. Entre bourrasques et branches rebelles, les réseaux "aériens" (que la fibre emprunte aussi) sont fragiles. Des opérateurs en arrivent à demander 2 à 3 jours pour intervenir dans l'objectif de rétablir des connections défaillantes. Dans des régions où la transition ADSL (et variantes plus élaborées) et fibre est programmée, certains utilisateurs en sont parfois à s'interroger sur les raisons réelles de soucis trop souvent répétitifs. "Petites mesquineries destinées à convaincre du supplément à accepter pour un passage à la fibre supposé tout arranger.?", semblent redouter certains, quand d'autres, d'ores et déjà fibrés, déplorent que le charme des coupures soit loin d'être rompu. Pour résumer, personne n'y coupe...!

Dans ces circonstances, disposer d'un râteau bien orienté est en quelque sorte l'équipement de secours, seul capable de ne pas enchaîner quelques soirées sans le divertissement du soir... Une consolation qui n'est pas en mesure de remédier aux problèmes qu'une connexion numérique provoque à de nombreux niveaux, administratifs notamment. Et pas davantage capable d'assurer le recours aux plateformes musicales ou vidéo. Ni, cerise amère sur un gâteau peu appétissant, d'exploiter les prouesses d'un téléviseur "connecté". Mais quand même ce minimum permettant au moins d'éviter le sombre moment des veillées à écrans noirs. (bien sûr, un ré-émetteur TV peut aussi rencontrer des problèmes, mais dans des circonstances plus rares que les interruptions dans les fournitures d'accès). De là à métamorphoser cette TNT en une figure de proue des dernières techniques de hautes définitions, par exemple, il y a une distance. Pourtant, la TNT n'est pas davantage le vieux repère presque oublié d'une télévision aux images tristement médiocres. Elle reste ancrée à un niveau très honorable de la "haute dèf", tel qu'il passait il y a peu pour le summum de l'image de l'ère numérique. La "gratuité" (toute relative, puisque après l'ancienne redevance, c'est désormais l'impôt qui assure de financement des chaînes TV du service public, et de la diffusion des autres sur la "TNT") n'est en revanche pas réellement un argument, ne serait-ce que par une réalité toute crue. Une immense majorité de foyers capte les chaînes de cette TNT par les voies d'un opérateur de télécoms et de son offre, le plus souvent "triple play". C'est un peu comme ces nationales (ou départementales) que l'on ne va quand même pas détruire sous prétexte qu'il y a des autoroutes. Car quand celles-ci sont coupées, la bonne vieille route reste d'une totale et suffisante efficacité.