ÉNERGIES : les tendances sans cesse présentées à la hausse sont de moins en moins crédibles...

8 Octobre 2023

Des réductions colossales de consommation et donc de pollution ont été menées de toutes parts. Et pourtant, les pressions tiennent bon, voire s'amplifient. Complot, petite cuisine dans de bien petites casseroles...?

---DVSM---

- DVSM, 8 octobre 2023. Dans les établissements commerciaux, l'éclairage a été presque intégralement converti aux LEDS. Visible par tous, cette métamorphose n'est qu'un modeste élément dans l'océan des changements déjà intervenus en matière de consommations énergétiques, aussi bien dans le monde des entreprises que chez les particuliers. C'est une réalité à facettes multiples constatée dans l'ensemble du monde occidental. Quelques exemples. Dans le domaine des transports, les réductions sont considérables. Il suffit de comparer les consommations de carburants des automobiles des années 1980-2000 et celles d'aujourd'hui (l'impact de l'électrique, environ 1% du parc actif en France, est cependant encore quasi négligeable). Dans l'aérien, il n'a échappé à personne que les avions modernes ont aussi un appétit en repli énorme par rapport à celui des générations qui les ont précédé. "Dans l'air", c'est le cas de le dire, l'impact est planétaire. Au-delà de ces points auxquels il pourrait en être ajouté beaucoup d'autres, de grandes évolutions socio-démographiques sont à prendre en compte. En occident, les populations sont au mieux stables, ou le plus souvent en régression. D'une manière générale, un vieillissement entraîne une modération inévitable dans les grands courants de consommation. Ainsi, non seulement le parc automobile, par exemple, consomme globalement beaucoup moins qu'il y a 15 à 20 ans, mais il se tasse (tout en vieillissant, preuve d'une meilleure fiabilité, mais aussi d'une diminution des distances parcourues.*) En cherchant bien, "en fouillant profond" pourrait-on dire familièrement, des bilans récents portant sur les rejets, fiables, officiels, mais contenus dans une discrétion quasi soviétique, montrent bel et bien que nos régions du globe sont devenues moins "polluantes". Ce qui n'arrange sans doute pas ceux qui ont fait de ce thème un argument politique sans lequel certains ne sont plus rien dans les perspectives carriéristes. Aïe...! Voilà peut-être pourquoi certaines pressions restent vigoureuses.

* Attention aux idées fausses : les véhicules anciens, même "coupables" de rejets dépassants les normes légales récentes, polluent moins que les récents, y compris électriques, l'impact de leur fabrication (intégralement, incluant la création et le travail des matériaux et des composants) étant depuis longtemps amorti.