Même si aucune guerre des boutons ne semble devoir éclater, admettons que certains poussoirs sont si mal placés qu'ils en arrivent à provoquer des éruptions urticantes. De plus, ce n'est pas dans l'air... de la planète.
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- DVSM, 25 octobre 2023. Les campagnes de communication incitant à réduire les consommations d'énergie se multiplient. Entre le tactile et le physique, plus d'un doigt hésite. Suivant le principe selon lequel "il n'y a pas de petites économies", (formule populaire qui interroge à propos de son singulier pluriel) les invitations à interrompre les appareils en veille quand on ne s'en sert pas reviennent en force. Véritable efficacité...? Voire. S'il est clair que les petites ruisseaux font les grands grandes rivières, la veille des équipements électroniques et numériques n'est pas tant une fonction inutile que certains l'imaginent. Mais ce débat n'est pas le thème de ce sujet. Dans les équipements animés par des électrons, la mode est souvent venue apporter son brin d'émotions et d'agacements. On a connu des appareils avec tant de ces contacteurs, poussoirs et autres organes de pilotage qu'ils en devenaient effrayants. Renversement de tendance. Avec désormais cet "arrêt-marche" qui joue à cache-cache. On ne compte plus ceux qui se sont planqués derrière, tout derrière, là où on ne les voit pas, et dans un recoin où leur manoeuvre est un défi à toute dextérité. Avec trois ou quatre de ces joujoux (par exemple un téléviseur, une box d'opérateur, un lecteur de DVD et un décodeur au choix ou enceinte connectée, configuration parmi les plus usuelles) ce sont quotidiennement allumages et extinctions à répétitions, et autant de gesticulations "digitales" agrémentées de quelques contraintes lombaires garanties. L'arthrose du rachis est en embuscade. Ce n'est pas tout. Numérique et électronique ont bon dos, mais ne sont pas les seuls coupables. L'électroménager contribue à cette contrainte, avec des conséquences frisant le stupide. Un four, classique ou micro-ondes, sont à reprogrammer si leur mise en veille est mise hors service. Là, as de bouton au derrière, il faut ni plus ni moins débrancher. De tout ce petit méli-mélo quotidien, il serait intéressant d'une part, de voir des industriels revenir à des "ON-OFF" en face avant bien visibles et totalement accessibles. Et les conseilleurs en énergie gagneraient en crédibilité à mieux mesurer la portée de leur recommandations. C'est un avis...
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