En entrant dans le mécanisme autorisant des ventes à perte, prévu pour durer 6 mois, nos dirigeants vont droit vers les soucis connus liés aux mesures transitoires.
-
---DVSM---
-
- DVSM, 18 septembre 2023. Six mois...? M'sieur Le Maire a dit...! On verra... Si au terme de ce délai, la situation du pétrole est identique ou pire, que fera-t-on...? Il est probable que le texte annoncé, devant amender la loi de 1963 sur l'interdiction de la vente à perte, et qu'il va falloir voter (autre étape...!), contiendra ce qu'il faut pour une éventuelle prorogation. Toutefois, tout ce processus semble voler loin au-dessus d'une autre préoccupation qui date de bien avant les initiatives poutiniennes ou des pays producteurs d'or noir.: la taxation excessive des carburants*. Déjà, le retour à un schéma "d'avant" s'avère très délicat. Les gilets couleur jonquille ne sont pas partis à la benne, ils dorment dans les penderies. Mais sans anticiper au-delà de l'horizon, songeons pour l'heure à ces deux moments, le premier avec les cohues indescriptibles dans les stations-service la veille du couperet, et le second, avec le vide sidéral du "6 mois + un jour". Sans même évoquer les imprudents capables de stocker quelques bidons de carburant au "prix d'avant", et les possesseurs de 3 ou 4 véhicules (nous en connaissons) qui auront avec prudence fait les pleins en prévision de cette date fatidique. Voilà comment s'assurer qu'en tout état de cause, problèmes, nervosités et montées d'adrénaline seront inévitables... Finalement, émousser les niveaux de prélèvements aurait été plus simple, et plus populaire.
* Surtaxation qui sera bien plus indéboulonnable quand les véhicules, électriques, dépendront d'une alimentation captive par sources électriques monopolisées ou tout comme.
- Sur smartphone, aller dans "Menu" -
- VERS KELEREPUS, le blog-infos des loisirs techniques >>> -
- Tout savoir à propos de DVSM >>> -