MUSIQUE copie, et ayants-droits, le terrible pire du pire est devenu corne d'abondance.

22 Septembre 2023

La cession d'une partie des droits de ses œuvres par une chanteuse au top du top vaut largement les plus beaux gains au jackpot.

---DVSM---

- DVSM, 22 septembre 2023. Que n'avait-t-on entendu sur cette profession artistique et sa destruction sous l'explosion des techniques numériques...? De cette onde de choc principalement apparue avec le désormais "bon vieux" peer-to-peer et le raz-de-marée des copies jugées illicites était décrite par les instances professionnelles comme la mort économique assurée des artistes. C'est en réalité l'industrie phonographique, alors toute puissante et surtout passage obligé pour les auteurs, les interprètes et les consommateurs, qui a été contrainte de revoir son modèle économique. Il est bien réel que la nature de ses échanges commerciaux a changé selon que ses clients étaient des grossistes ou distributeurs plus ou moins locaux, et des plateformes à vocation internationale, à commencer par Apple et son essaim d'iPod partis dans la nature. Finalement, et contre toute attente, les artistes ne sont pas ruinés. Comme en témoigne cette initiative qui va de gazette en média en ce début d'automne. La star Katty Perry (dont l'image d'un clip est proposée ci-dessus) cède à des investisseurs une part des droits sur ses musiques, ce qui lui permet, dit-on, d'engranger plus de 200 millions d'euros. Ce qui, selon notre avis qui n'a jamais été aussi humble, est une excellente nouvelle. Il semble plus important que les artistes puissent vivre confortablement de leur travail que de s'appesantir sur les ressources de ceux qui distribuent, tant il reste d'autres denrées, physique ou de l'esprit, à distribuer. Il n'en reste pas moins qu'une part gigantesque de l'épopée numérique a été orchestrée par cette faculté de copier et transférer tout, vite et bien (ce qui s'est poursuivi avec le mondes des images fixes ou animées, cinéma, contenus TV et contenus originaux). Les rayons son et vidéo y ont pour leur part perdu beaucoup de "plumes", avec la disparition quasi corps et biens de toutes les familles d'équipements et des consommables leur étant destinés. L'épisode de la chanteuse évoquée ici n'en est qu'un parmi des quantités. Mais sa ponctuation médiatique lui confère un rôle de petit symbole, à garder en mémoire, ne serait-ce que pour ceux qui aiment raconter le passé. (Pour visualiser le clip, cliquez sur l'image)