Tant pis pour les efforts de tous ceux qui tentent de rassurer, l'huile de roche poursuit son ascension, comme propulsée par un maléfice indomptable.
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- DVSM, 20 septembre 2023. Ça va mal...! Les perspectives du commerce pour la fin d'année virent au cauchemar. 100...? Dollars, bien sûr. Les discours pour contrer cette probabilité finiront par ne plus être pris au sérieux par quiconque. D'autant plus que des évidences n'échappent plus à aucune analyse. Alors que les prophètes prédisant la fin du pétrole insistent, le baril ne cesse de grimper. Bizarre, pour une matière première que l'on considère volontiers comme un produit du sol désormais sans avenir, et d'ailleurs, comme déjà annoncé dès 1973-74*, quasi épuisé. La réalité tient peut-être à ce que des citoyens, simples et pragmatiques, s'aperçoivent que des volontés aux faits, il y reste une sérieuse distance. Un seul repère. À l'heure présente, et en dépit des discours, des aides, des publicités, des incitations, les automobiles électriques ne dépassent toujours pas 1% du parc de l'Hexagone. Tout ça pour ça...! L'histoire encore assez récente montre pourtant que cette valeur du brut a surtout obéi aux poids des influences politiques des nations qui sont encore réellement influentes (ce que la France ne peut plus trop prétendre). Au début des années 1980, sous le mandat de Ronald Reagan, chacun se rappelle que les USA avaient décidé une bonne foi de mettre à genoux l'URSS. C'est ainsi que le baril était descendu, ou plutôt que l'administration US l'avait fait plonger à des niveaux si bas que même les auteurs de science-fiction n'oseraient les faire apparaître dans leurs oeuvres. Il existe encore des puissances internationales capables d'agir sur cette valeur qui, qu'on le veuille ou non, reste le moteur quasi unique de l'inflation qui met à mal les économies occidentales. Ainsi, les chalands risquent fort de limiter leurs dépenses des prochaines semaines à de l'essentiel majeur. "Quand tout est compliqué, c'est que tout est simple", affirmait un moraliste d'un autre siècle. Comme l'ascenseur, le cours du baril ne monte pas tout seul. CQFD...
* Premier choc pétrolier.
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