Quelle mouche aurait donc piqué certains responsables tout en haut perchés dans les méandres du pouvoir pour s'aventurer dans cette envolée contre les zones commerciales...? Là où près de 3 consommateurs sur 4 se rendent régulièrement pour leurs achats, mais pas seulement...
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- DVSM, 11 septembre 2023. De l'orage était prévu pour ce début de semaine. Il vient de faire entendre son grondement sur une tonalité inattendue. Une certaine indulgence est toutefois de mise. Les "cadres sup" du pouvoir ne vont sans doute pas souvent dans ces espaces où la France "normale" fait ses approvisionnements. La "France moche", l'ont-ils qualifiée, en manifestant le souhait de la "désamocher". S'ils s'y rendaient un peu plus souvent, ils se seraient aperçus qu'on ne les avait pas attendu pour rendre de toutes parts le décor bien plus actuel, attractif et agréable de jour en jour. À Claye-Souilly (77), par exemple, autour d'un hypermarché Carrefour de très grande taille, et faisant suite à une extension de la galerie marchande il y a une dizaine d'années, les "Sentiers" se sont enrichis d'une "promenade" (photo) riche en enseignes en tous genres, en restaurants, en salles de cinéma, en terrasses, bref, peut-être la reconstitution de ces centres de ville que "on" a laissé dépérir. Mais à Claye, cette promenade est entourée de parkings aptes à recevoir de très nombreux chalands, sans horodateur, sans le moindre véhicule verbalisateur à la volée. Rien que ces seuls éléments, que l'on retrouve dans de très nombreuses zones commerciales, dotées de côtés pratiques et attractifs pour une clientèle qui vient le plus souvent après ses journées laborieuses, comme des magasins ouverts tard le soir, permet de comprendre le succès de ces lieux et l'incongruité du soudain coup de sang. Revenir sur les raisons qui ont conduit à ce que se développent, un peu partout dans le monde, des zones périurbaines dotées de leurs concentrations commerciales ne s'impose pas ici. Les raisons qui ont en revanche favorisé cette évolution au détriment de certaines rues et avenues commerçantes sont moins du ressort de l'innocence. Elles relèvent souvent d'un panurgisme dogmatique dans l'aménagement que de choix pertinents. La laideur des zones ressentie par certains semble pour sa part révéler un dégoût catégoriel plus qu'un jugement objectif. Pourtant, oui, la "France moche" existe. Avant se s'attaquer aux installations commerciales qui rendent des services à une majorité de nos concitoyens, et sont moins horribles que suggéré, peut-être pourrait-on songer à corriger certaines audaces architecturales dont les exemples pullulent. Cette subite envie de tout embellir, comme celle de redresser la bosse de tout bossu, aurait-elle des facettes discutables"...? On ne pourra que revenir sur ce sujet...
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